Comment être prêt pour l'examen de fin d'année ? Comment organiser sa révision ? Qu'est-ce que le stress ? Comment le gérer positivement ? Ce sont, entre autres, quelques-unes des «inquiétudes» des futurs candidats au baccalauréat et au BEM, session 2013, auxquelles la direction de l'Education de la wilaya de Tindouf a consacré des «Journées de sensibilisation». Pour ce faire, la DE a sollicité tout un panel d'inspecteurs (IEN), pas moins de 8 venus d'Alger, des psychologues, des conseillers d'orientation et des enseignants des classes d'examen (Terminale et 4ème AM). Réparties à travers 4 établissements, ces journées (du 09 au 11 avril) organisées sous forme de rencontres directes, ont permis à l'ensemble des candidats de profiter des conseils prodigués mais aussi et surtout d'exposer leurs préoccupations. «C'était bien, nos professeurs nous donnent des conseils mais aujourd'hui nous avons posé d'autres questions», dira une élève de Terminale. Pour d'autres candidats, la discussion «avec des gens d'expérience» et «toutes les informations concernant l'examen» les ont «tranquillisés un peu». M. Zemit, IEN de physique, considère que «Le contact avec les profs, les inspecteurs et l'engagement de tout le staff de la direction autour d'un même sujet, à savoir l'écoute à leurs préoccupations, tout ceci ne peut être que positif. Auparavant, on n'avait pas ça. C'était l'absence totale de contact et c'était impossible de voir le DE se rapprocher des élèves et de partager leurs inquiétudes, de les écouter, de faire venir des IEN». Interrogé sur la réaction des candidats, M. Zemit dira : «Il y avait quelques réticences au début, parce qu'ils ne sont pas habitués à ce genre de rencontres, mais par la suite, ils se sont libérés et il y a eu des questions sur l'organisation du bac, sur quelques inquiétudes relatives aux rumeurs. On leur a expliqué la réalité. Il y a encore quelques inquiétudes qui disparaîtront par la suite». De son côté, l'IEN de l'orientation scolaire et professionnelle, M. Kab Mehdi, aurait aimé que cette action ne soit pas programmée au 3ème trimestre. Selon lui, on aurait dû commencer dès le mois de septembre en mettant en place une stratégie d'accompagnement basée sur les dimensions scolaire et psychologique. «S'agissant de la motivation, l'élève ne peut pas se motiver tout seul, il faut qu'il ait une aide externe. S'il ne trouve pas des gens pour le motiver chez lui, on est là pour le faire, il doit savoir pourquoi il étudie, pourquoi il doit avoir son diplôme… S'il arrive à assimiler cela, c'est qu'on a réussi quelque part». A l'instar des autres inspecteurs, Mme Guettaf (histoire-géo) et Mme Derbal (français) étaient fort sollicitées par les candidats au baccalauréat qui, à la fin de chaque rencontre, les retenaient pour en tirer le maximum de détails sur les épreuves de ces matières. M. Bassis Khaled, PES d'espagnol dira : «J'apprécie beaucoup cette initiative pour l'unique raison qu'elle peut contribuer à déstresser et à faire disparaître les inquiétudes. Cette rencontre démontre que tout l'environnement avec ses profs, ses inspecteurs, son administration se préoccupe du candidat. Il ne peut qu'y avoir, à travers ce contact, plus d'efforts et la réussite au bout».