27 personnes impliquées dans des affaires de terrorisme et concernées par la mise en œuvre de la charte pour la paix et la réconciliation « ont été, après étude de leurs cas, élargies par la cour de Biskra », a-t-on appris de la bouche de T. Boulben, procureur général, dans un point de presse, organisé dans le cadre des journées portes ouvertes sur la justice, qu'il a animé hier avec M. Rezkani, président de la cour de Biskra. « Sur les 27 personnes libérées, 20 ont bénéficié des mesures d'extinction de la peine et les sept autres de la grâce », a expliqué le procureur général, qui a cependant ajouté qu'une affaire de terrorisme est inscrite à l'ordre du jour de la prochaine session de la cour criminelle de Biskra, qui débutera le 7 mai. Interrogé sur le « surpeuplement » des prisons, le président de la cour, pour sa part, a indiqué que comme tous les pénitenciers du pays, les prisons des deux wilayas placées sous sa juridiction souffrent de la promiscuité, mais pas pour longtemps, car quatre nouvelles structures de 300 places chacune vont être construites à Tolga, Ouled Djellel, Mgaïar et Guémar. Quant à la nouvelle maison d'arrêt d'El Oued, elle aura une capacité de 500 places. En ce qui concerne le projet de « pénitencier ouvert et à vocation agricole de 1500 places » financé à hauteur de 50% par le PNUD et qui devait voir le jour dans la localité de Mlili, mais maladroitement défendu par Paolo Lambo, l'ex-coordinateur résident des Nations unies à Alger, il semble qu'il a été renvoyé aux calendes grecques.