Des gravats et des détritus de toutes sortes jonchent la chaussée, obstruant le passage des piétons et déformant le paysage urbain. Le spectacle est désolant : la route reliant les agglomérations de Haï Nasr et des Frères Abbad, à la périphérie sud de la ville de Chlef, ressemble à une décharge sauvage. Des gravats et des détritus de toutes sortes jonchent la chaussée, obstruant le passage des piétons et déformant le paysage urbain. Des camions de transport y jettent, de jour comme de nuit, leurs déchets sans être inquiétés par qui que ce soit. Pourtant, la voie en question n'est qu'à quelques mètres du nouveau parc citadin et des cités d'habitation. Les résidents semblent fermer les yeux sur ce désastre, estimant «qu'il n'est pas de leur ressort de contrôler ou de refouler ces engins». Mais ce n'est pas l'avis du maire de Chlef qui vient de lancer un appel par le biais de la radio locale. «J'invite la population, notamment les riverains, à dénoncer les pollueurs en question en communiquant aux services de l'APC le numéro de leurs plaques d'immatriculation. Cela nous permettra d'identifier et d'agir contre les mis en cause», a-t-il déclaré. En revanche, beaucoup s'interrogent sur le rôle de la direction de l'environnement dans la lutte contre la pollution en milieu urbain, d'autant plus que le site agressé est intégré dans l'espace forestier appelé à devenir un lieu de détente et de loisirs pour toute la région.