Les corps communs sont à nouveau sortis hier dans la rue pour faire entendre leur cause. Rassemblés autour des mêmes revendications, les deux syndicats, le Snccopen et le Snapap, représentant respectivement cette branche d'activité dans l'éducation nationale et à l'université, avaient appelé les corps communs, les ouvriers professionnels et les agents de sécurité des deux secteurs, à observer dans la journée d'hier, une grève. Celle-ci a été ponctuée par une marche de la Maison de la Culture vers le siège de la wilaya. Les animateurs des deux syndicats ont réitéré dans une plateforme commune et rendue publique l'essentiel de leurs revendications statutaires et autres régularisations administratives. Sur la question des salaires, exigeant en préambule un salaire à même d'améliorer leur pouvoir d'achat, les deux syndicats ont remis sur le tapis une demande de révision du régime indemnitaire, réclamant en ceci l'octroi de primes spécifiques, l'intégration des corps communs dans l'éducation et la régularisation des contractuels. L'occasion a été aussi saisie pour dénoncer sur un autre registre l'insécurité régnante dans les cités universitaires et les établissements scolaires.