Pour mieux défendre leur plate-forme de revendications, les personnels de l'administration de l'Office national des examens et concours d'une dizaine de wilayas ont renforcé les rangs du syndicat des corps communs et ouvriers professionnels de l'éducation Snccopen. Les corps communs et ouvriers professionnels de l'Office national des examens et concours d'une dizaine de wilayas dont Alger, Blida, Oran, Annaba et Béjaïa montent au créneau. Réunis pour débattre de leur situation socioprofessionnelle, les travailleurs, affiliés pourtant à différents syndicats, ont décidé de rejoindre le combat du Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l'éducation nationale Snccopen. “Après des discussions, nous avons décidé à l'unanimité d'approuver le communiqué de la dignité du Snccopen et tout son contenu en revendications et dénonciation de la marginalisation et le mépris de cette catégorie". Les travailleurs et personnels de l'administration de l'Onec s'élèvent contre le mutisme de la tutelle et son refus de satisfaire les revendications de cette catégorie de fonctionnaires “qui constitue un maillon important dans le secteur". Se disant prêts à prendre part au dialogue avec le département de l'Education nationale sous la houlette du Snccopen, les travailleurs de l'Onec se disent intransigeants et ne comptent renoncer à aucune “revendication" commune contenue dans le communiqué de la dignité. Mais “ces revendications ne couvrent pas toutes les exigences des corps communs et ouvriers professionnels des offices du fait de la particularité de certaines missions qui leur sont confiées". La principale “mission délicate" n'est autre que la préparation des différents examens scolaires et professionnels. Les travailleurs de l'administration exigent par conséquent leur intégration dans le secteur de l'éducation nationale, la révision du statut particulier et du régime indemnitaire ainsi que le salaire de base des corps communs, des ouvriers professionnels et des agents de sécurité. D'autres revendications sont contenues dans les propositions d'amendement du statut particulier de l'office à savoir : l'octroi de primes spécifiques allant de 6 000 à 7 000 da avec effet rétroactif à partir de 2008, l'application des horaires de travail supplémentaire, reclassement catégoriel et promotion automatique, augmentation de la prime accordée lors de la période de la mise en quarantaine avant les examens scolaires et l'intégration de tous les travailleurs contractuels. M B