La direction de l'Entreprise des travaux Routiers, ETR de Béjaïa est sortie de son silence début de semaine et invité les travailleurs en grève à revenir à leurs postes. Dans une déclaration remise à notre rédaction, le PDG de l'ETR de Béjaïa estime que le préavis de grève lancé le 13 mai dernier par le Conseil syndical ne reflète pas la position de tous les travailleurs de l'unité. Ce préavis de grève «composé d'ex grévistes et au nom d'ex grévistes (considéré comme base) et non de l'ensemble des travailleurs prouve une fois de plus ses bonnes intentions de recherche de dialogue et de concertation autour des véritables problèmes de l'Entreprise à savoir retrouver sa place dans l'activité des travaux publics», se défend le PDG de l'ETR, B.Kebiche. Plus loin, le premier responsable de cette entreprise a tenu a assurer que le PV de la SGP-TP Sinatra et UGTA est suivi à la lettre par la direction de l'ETR tout en referant au PV «du 05/03/2013 et non pas à celui du 02/04/2013» en poursuivant que «le point 5 du même PV a prévu un comité de suivi (SGP-TP Sinatra et l'ETR d'une part et la Fédération du bâtiment et des travaux publics, l'union de wilaya et l'union locale de l'UGTA Bejaia d'autre part pour l'accompagnement de ces mesures et traiter de tous les problèmes pouvant survenir jusqu'à la stabilité totale de l'entreprise» Le PDG de l'ETR Béjaïa accuse le conseil syndical d'user de «déclarations tendancieuses pour éloigner d'avantage les pourvoyeurs de plans de charge de l'entreprise», lit-on dans le communiqué. Tout en invitant les travailleurs en grève à se remettre au travail, le responsable de l'unité de Béjaïa affirme qu'il n'envisage pas de suspendre ses poursuites judiciaires. «Nous ne pouvons payer 11 mois de grève illégale, entrave à la liberté de travail et d'arrêter une poursuite judiciaire pour détérioration de matériel d'une entreprise publique», écrit-il.