Les citoyens de la ville de Souk Ahras ont favorablement accueilli le renforcement du dispositif de sécurité opéré au niveau de plusieurs axes routiers susceptibles de connaître une circulation dense des véhicules. L'exiguïté des routes, l'absence d'un plan de circulation fiable et l'état défectueux des routes qui s'est aggravé avec la mise en chantier d'un projet de réhabilitation du réseau de canalisation des eaux, exacerbent les citoyens et causent souvent des embouteillages, voire des accidents en milieu urbain. Des policiers en motocyclettes sillonnent les quatre directions de la cité et aident à rendre fluide le mouvement des véhicules. Cela n'a pas été sans heurts. Hier, un chauffeur de taxi en infraction au code de la circulation est arrivé à grande vitesse au niveau de la rue Frantz Fanon. Intercepté par les agents de l'ordre, le chauffard s'est arrogé le droit de dicter aux policiers le type de sanction. Pire, menace et obstruction à la motocyclette ont suivi ses premiers propos. Ce n'est qu'après l'arrivée des renforts que le quidam a obtempéré, a-t-on constaté, jeudi à 14 heures. La place de l'Indépendance, un automobiliste, sommé de libérer la voie par une policière, a répondu par des propos désobligeants tout en exhibant sa carte professionnelle. La même situation a été vécue par ses collègues au niveau de la rue de l'ALN. Malgré les contraintes, la présence des agents a apporté du baume au cœur des citoyens, mais qui restent fortement gênés par la défectuosité de la chaussée et les eaux qui coulent à longueur d'année.