24 accusés, dont 3 sont en fuite, ont été condamnés à 6 ans de prison ferme, 11 inculpés à 4 ans de prison ferme et 6 autres à 2 ans de prison ferme. Les vingt restant ont bénéficié de la relaxe. Le verdict devant sanctionner le procès dit de la BCIA 2 pour lequel 61 personnes impliquées dans cette affaire ont été jugées le 22 mai dernier par le pôle pénal d'Oran pour blanchiment d'argent a été finalement prononcé hier. Ainsi, 24 accusés, dont 3 sont en fuite, ont été condamnés à 6 ans de prison ferme. (11) à 4 ans de prison ferme et 6 autres à 2 ans de prison ferme. Les vingt accusés restant ont bénéficié de la relaxe. Le tribunal a décidé en outre la confiscation des biens de tous les condamnés. Il faut rappeler que 3 des accusés seulement étaient incarcérés, les 59 autres mis en cause dans cette affaire ont comparu libre et leur sort n'a été connu que durant la matinée d'hier du fait de deux ajournements successifs du verdict décidés par la juge du tribunal. Le dernier ajournement en date était dû à l'absence de la quasi-totalité des accusés et de leurs avocats. L'ex-patron de la BCIA et son fils, actuellement en fuite, figuraient parmi les accusés, rappelle-t-on. Lors des plaidoiries, le procureur de la République a requis à leur encontre dix années de prison ferme. Tous les inculpés étaient poursuivis pour dilapidation de deniers publics, détournement et blanchiment d'argent. Leurs agissements ont causé un préjudice financier à la Banque Extérieure d'Algérie évalué à 13,2 milliards de dinars, indique-t-on dans les documents à charge. Il faut rappeler que le pôle pénal est considéré comme étant un tribunal de première instance et donc tous les inculpés ont le droit de se pourvoir en cassation à la cour d'Oran et il n'est pas exclu que l'appel soit demandé très certainement par la totalité des inculpés.