Les usagers de la poste de Baraki, à l'est d'Alger, se plaignent, ces derniers jours, du mauvais service et prestations du bureau de poste et la recette principale. Ils citent, en particulier, le manque de liquidités au bureau de poste, qui se limite aux seules demandes d'avoir. «Même ce service ne se fait pas sans difficultés. De longues chaînes se forment dès l'ouverture du bureau et durent toute la matinée dans des conditions insupportables», déclare un agent, qui souligne que «depuis l'ouverture de ce bureau, en 2008, il est toujours aussi mal équipé d'autant qu'un grand nombre de personnes y afflue à toute heure.» Cette structure est trop exiguë, et les quelques chaises mises à la disposition des citoyens, ne suffisent pas. Au contraire, elles gênent la circulation des employés et encombrent l'espace mal aéré. Aussi, des retraités et des personnes âgées ont exprimé leur colère quant à cette déplorable situation, qui dure depuis de nombreuses semaines. Un employé de cette poste indique que les conditions de travail étaient bonnes ces deux dernières années, mais elles se sont dégradées «à cause des promesses non tenues des responsables, depuis le dernier débrayage des postiers». Ces promesses portent sur la réhabilitation des équipements spécifiques qui aurait dû être faite, vu la grande affluence et la pression sur l'unique bureau de poste, ouvert en plein centre-ville, «pour servir des milliers d'usagers sans compter les gens de passage dans la ville», fera remarquer notre interlocuteur. Par ailleurs, au niveau de la recette principale de Baraki, les agents souffrent en ces jours de grandes chaleurs à cause des pannes répétitives qui surviennent, au terminal et sur les micro-ordinateurs. Le chef de service indique que cette défaillance a été réparée, il y a quelques mois, mais elle semble encore gêner toutes les transactions postières réclamées par un public venant de toute la commune de Baraki, comptant plus de 180 000 habitants. Non loin d'ici, le bureau de poste, situé à la cité urbaine de 2004 Logements, ne déroge pas à cette médiocrité de service. Le matériel informatique est souvent inopérant à cause des perturbations du réseau. «De longues files de citoyens souffrant dans une chaleur torride se forment», se désole un postier, qui dit également attendre que les instances concernées interviennent, «afin de redresser la situation avant le début du mois de Ramadhan».