Les habitants de certains quartiers à Oran-Est, notamment dans la commune de Bir El Djir, comme Hai Ennour, Hai el Yasmine et Hai Essabah se plaignent du manque d'éclairage public. Une fois la nuit tombée, des quartiers entiers sombrent dans le noir ce qui ne facilite guère la tâche de la circulation aux citoyens à l'intérieur des cités. Cette situation profite aux gangs mafieux qui saisissent l'opportunité du manque d'éclairage pour agresser les passagers et leur soutirer tout objet de valeur, sans oublier les risques d'attaques de chiens errants. Pour les riverains, il ne s'agit pas uniquement d'une période précise, ou bien d'une saison, comme l'été, mais d'un quotidien. Un quotidien qui a coïncidé avec le ramadhan avec ses sorties nocturnes. Durant ce mois, les habitants ne peuvent plus effectuer de déplacements dans certaines zones, notamment durant la nuit, devenues dangereuses et présentant un véritable risque pour leur vie. Les déplacements nocturnes des citoyens sont limités à partir de la nuit tombée, une insécurité plane autour des cités même pour ceux qui se lèvent tôt pour la prière d'El-Fajr à la mosquée durant ce mois de Ramadhan. Le soir, à partir de 21h30, les fidèles, notamment la gent féminine, pour la prière de «Tarawihe», se constituent en groupe pour pouvoir se rendre à la mosquée. Le soir après le f‘tour, nous dit une dame âgée, «nous évitons de nous aventurer pour des visites aux proches ou des achats de peur de se faire agresser ou d'être cambriolés». A cet effet, les habitants sollicitent les services concernés pour une intervention rapide afin de rendre fonctionnel le réseau de l'éclairage sur l'ensemble des lampadaires et en même temps la réparation des lampes défaillantes. Les habitants rappellent à l'occasion que les responsables concernés ont été sollicités à maintes reprises pour intervenir et régler définitivement le problème de l'éclairage public, mais rien n'a été fait.