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Soumaïla Cissé : un anti-putschiste qui défend l'intervention militaire française
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Publié dans El Watan le 29 - 07 - 2013

Il fait le plein dans les stades et sur les places publiques. Sauf surprise, cet ingénieur de 64 ans est parmi les candidats favoris de l'élection présidentielle malienne. Il promet de refonder l'armée malienne et de dialoguer avec les gens du Nord.
Bamako
De notre envoyée spéciale
Ancien président de la Commission de l'union économique et monétaire ouest-africaine, Soumaïla Cissé est a priori le candidat favori, présenté par l'Union pour la République et la démocratie (URD), un parti qu'il a fondé en 2003. Né en 1949 à Tombouctou, et ingénieur informaticien de formation, il promet aux Maliens de «renforcer la sécurité et de booster la croissance économique». Ancien employé de l'EDF (Electricité de France), il a vécu de longues années en France avant de retourner au pays dans les années 1980. Il entame sa carrière politique au début des années 1990, en militant au sein de l'Alliance pour la démocratie au Mali-parti africain pour la solidarité et la justice (Adema/PASJ).
Alpha Conaré, président, il est nommé secrétaire général de la Présidence, en 1992, et occupera plusieurs postes ministériels, dont le dernier est celui des Finances, et du Commerce, assumé jusqu'en 2002, année où il l'annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2002, après sa démission du gouvernement. Il arrive à la deuxième place, et fait face à une vive contestation au sein de son parti, laminé par des dissensions internes, mais aussi par le président sortant, Alpha Conaré. Seul, il finit par s'incliner devant Amadou Toumani Touré réélu au deuxième tour.
Quelques mois plus tard, il quitte l'Adema-PASJ, et crée son propre parti, l'URD, avec l'aide de plusieurs cadres contestataires. En 2004, il met sa carrière politique en veille et dirige la commission de l'Uemoa, en déclarant officiellement qu'il ne se présenterait plus contre ATT. Néanmoins, durant la législature de 2002-2007, son parti a rejoint la coalition présidentielle qui a soutenu ATT. Lors des élections législatives de 2007, sa formation politique, la deuxième force politique du Mali, devient la deuxième force avec 34 députés. En 2012, il se prépare à mener la bataille électorale, mais il est violemment pris à partie par les militaires qui venaient d'éjecter ATT de la Présidence, à l'issue d'un coup d'Etat à deux mois de sa fin de règne. Gravement blessé, il échappe par miracle à ses agresseurs.
Anti-putschiste, il critique avec virulence les militaires. Très proche de Blaise Compaoré, le président ivoirien, négociateur de la Cédéao, pour le Mali, il défend mordicus, l'intervention étrangère et soutient inlassablement l'opération Serval menée par la France. Très virulent aussi à l'égard des rebelles touareg, il tempère néanmoins ses propos, dès lors qu'il s'est présenté candidat à l'élection présidentielle. Il fait de la réconciliation son credo, défendant le principe de l'intervention étrangère, provoquant souvent les grincements de dents des voisins de son pays, dont l'Algérie. Tout comme son adversaire, IBK, il met l'accent sur la refonte des institutions de l'Etat, notamment l'armée, qu'il promet de refonder.
Sa campagne s'est déroulée dans une ambiance très particulière, où la foule est toujours présente en force. Lui aussi a obtenu des moyens financiers énormes, qui lui ont permis de décorer les murs de Bamako, et de nombreuses autres villes avec des affiches certainement très coûteuses. Il jette un pavé dans la mare en parlant de plus d'un million de cartes d'électeurs (Nina) mises en circulation la veille des élections, poussant le représentant des observateurs de l'Union européenne à répondre. «Nous n'avons aucune preuve sur ces prétendues cartes» a déclaré ce dernier. Les autorités ont expliqué : «Il s'agit d'un surplus de cartes, restée en France, là où ces documents biométriques ont été confectionnés. Même si elles venaient à être mises en circulation, elles ne peuvent être utilisées. Elles ne contiennent ni photo ni nom…».


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