Le souffle des quatre vents a répandu son patronyme à travers toute la planète. Le nom de Soumaïla Cissé circule désormais dans toutes les chancelleries, qui voient en lui un véritable homme d'Etat. Il est même donné favori pour les prochaines échéances présidentielles, prévues au Mali en 2012. Acquis aux idéaux de progrès et de modernité, cet homme qui possède l'étoffe d'un grand Léopold Senghor et la bravoure de l'incomparable Nelson Mandela, s'apprête à livrer plus qu'une lutte, une véritable bataille, juste pour hisser son pays au rang des nations émergentes. Il promet légitimement de conduire le peuple malien vers la prospérité et de cimenter le projet de consolidation de la paix et de la sécurité dans la région. Dans son almanach électoral 2012, S.Cissé a inscrit le développement économique du Mali en consacrant plus d'investissement privé dans l'agriculture et les services et a mis le cap sur l'amélioration de la gouvernance économique et la lutte contre la corruption qui gangrène actuellement son pays. C'est-à-dire que l'homme providentiel du Mali a compris depuis bien longtemps qu'il fallait caler le développement de la nation dans ce que l'on pourrait qualifier de spatiotemporel socioéconomique. Et c'est dans ce sillage que Cissé s'est fixé comme objectif principal d'assurer une croissance à un taux supérieur à la moyenne ouest -africaine soit un peu plus de 5% par an. En ce qui concerne la sécurité de son pays, Soumaila Cissé mise, en plus du développement économique et social, sur la coopération régionale et internationale dans la lutte contre le terrorisme de l'AQMI qui n'en finit pas de déstabiliser toute la région sahélienne. Cela conjecture à l'idée de penser que cet homme qui s'apprête à prendre les rênes du pouvoir malien, est né pour apporter un plus à sa patrie. Dans un pays résolument tourné vers la démocratie, le candidat Cissé dispose désormais d'une grande popularité, mais également de sa foi politique qu'il tracte du génie qui hante son esprit. Comme le dit si bien l'adage populaire, le passé politique glorieux de l'homme ne peut que refléter l'avenir radieux d'un pays. Et un petit clin d'œil récapitulatif sur le parcours, ô combien riche, de cet homme politique, nous renvoie d'abord sur l'itinéraire parsemé d'embûches qu'a dû emprunter Cissé. Né un 20 décembre 1949 à Tombouctou , ingénieur informaticien de son état , il a étudié à l'université et à l'Institut des sciences de l'ingénieur de Montpellier .Il occupera des postes importants au sein de grandes entreprises françaises à l'image d'IBM-France, le Groupe Pechiney, le Groupe Thomson et la compagnie aérienne Air Inter, avant de rentrer dans son pays en 1984 pour travailler à la Compagnie malienne pour le développement du textile. Militant dès sa création à l'Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice , il devient, au terme de l'élection d'Alpha Oumar Konaré en 1992, le secrétaire général de la présidence de la République. Il est nommé ministre des Finances en 1993, puis ministre des Finances et du Commerce en 1994. Grâce à ses compétences et à sa droiture, il est rappelé, de nouveau, en 1997 au poste de premier argentier du pays et ministre de l'Equipement, de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et de l'Urbanisme en 2000 dans le gouvernement de Mandé Sidibé . Janvier 2002, Soumaïla Cissé, claque la porte au gouvernement pour se consacrer uniquement à la préparation de l'élection présidentielle. Il est en effet investi par l'ADEMA/PASJ comme candidat pour la succession d'Alpha Oumar Konaré. Arrivé en deuxième position au premier tour, il est battu par Amadou Toumani Touré au second tour avec un peu moins de 35 des voix. Considérant avoir été lâché par le président Alpha Oumar Konaré, il quittera l'ADEMA/PASJ avec une partie des militants pour fonder l'Union pour la république et la démocratie (URD) en Juin 2003. Soumaïla Cissé a été président de la Commission de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) de 2004 à 2011. Le 18 septembre 2011, Soumaïla Cissé a été investi candidat de l'Union pour la république et la démocratie pour l'élection présidentielle malienne de 2012.