Rue des Jardins : le spectre des glissements de terrains suscite les craintes Deux ans après le glissement de terrain survenu à la rue des Jardins, dans le quartier de Sidi Lahouari, cette artère est toujours fermée à la circulation. Les habitants appréhendent le pire car plusieurs effondrements partiels sont enregistrés dans des immeubles vétustes situés le long de cette avenue et principalement à la rue Sidi Tazi Brahim. Face au danger, les habitants ont lancé hier un appel pressant aux autorités locales pour entamer des travaux et rouvrir cette artère à la circulation. Le profond trou provoqué par l'affaissement s'enfonce de plus en plus au grand désespoir des riverains qui se retrouvent depuis deux ans livrés à eux-mêmes. Outre le danger signalé, les habitants dénoncent les détritus qui ont envahi cet espace. Du côté des services de l'APC d'Oran, une étude a été lancée par un bureau d'études. Celle-ci doit tenir compte des immeubles qui longent l'artère et surtout de leur vétusté. Car toute opération de revêtement de la chaussée doit être minutieusement étudiée afin d'éviter l'irréparable comme fut le cas à Sananès où des engins engagés dans le terrassement ont provoqué la démolition d'un immeuble mitoyen, fait-on savoir. L'étude sera enrichie par l'avis d'experts et de techniciens et les travaux de revêtement seront lancés une fois toutes les conditions réunies pour la concrétisation du projet. Celui-ci est prévu à partir de septembre. Par ailleurs, en attendant, le lancement des travaux, les habitants restent confrontés au danger. Le risque d'un effondrement aux lourdes conséquences continue à hanter les esprits des occupants des lieux. F. A.
Hassi Mefsoukh : des bénéficiaires de locaux mis en demeure Les bénéficiaires des locaux commerciaux n'ayant pas encore régularisé leur situation sont priés désormais de s'acquitter de leurs loyers auprès de l'APC de Hassi Mefsoukh. La commune compte appliquer la réglementation relative à l'exploitation de ces locaux commerciaux en adressant, dans un premier temps, des mises en demeure aux concernés. Les services de l'APC veulent assainir la situation dans laquelle se trouvent ces locaux commerciaux, un programme initié par le Président de la République au profit de jeunes chômeurs. Ils sont quatre qui n'ont pas encore rejoint leurs locaux situés au chef-lieu de la commune et à Haï Bouâmama. Ceux-ci sont contraints de se conformer à la loi faute de quoi ils seront remplacés par d'autres chômeurs. Cette décision a été déjà appliquée par l'APC d'Oran où l'ancien maire avait fixé un délai d'une semaine aux bénéficiaires de 230 locaux commerciaux. La priorité a été accordée aux chômeurs qui veulent travailler et la demande ne désemplit pas dans ce sens. Idem à Bir El Djir où des mises en demeure ont été également adressées aux 197 bénéficiaires des locaux commerciaux afin de reprendre l'activité. Ces locaux commerciaux à usage professionnel ont été réalisés sur instruction du Président de la République pour résorber le chômage et venir en aide aux jeunes des communes. Le programme prévoyait la réalisation de 150 000 locaux à travers tout le territoire national avec la création de deux emplois par local. Ces locaux sont destinés aux chômeurs âgés de 18 à 50 ans dans le cadre du dispositif de soutien à l'emploi des jeunes. Certains, en l'absence de sécurité, ont été carrément désertés par leurs bénéficiaires et ont fait l'objet d'actes de vandalisme. Une véritable perte pour l'Etat qui a injecté des sommes faramineuses pour leur réalisation. F. A.
El Hassi : deux dealers arrêtés Agissant sur informations, les éléments de la brigade de recherche relevant du groupement de la Gendarmerie d'Oran ont arrêté, au courant de cette semaine, deux dealers qui activaient au bidonville d'El Hassi. Les deux mis en cause ont été pris en flagrant délit en possession de 897 comprimés psychotropes et 130 grammes de kif sous forme de bâtonnet prêts à être vendus aux consommateurs. La somme de 22 000 DA, fruit de ce commerce illégal, a été également trouvée chez les mis en cause et saisie. Ils ont été présentés à la justice et écroués. A titre de rappel, cette semaine, les policiers, à leur tour, ont enregistré une grosse prise de psychotropes : 56 000 comprimés au niveau de la corniche oranaise. H. B.