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La figue, un trésor à exporter
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Publié dans El Watan le 30 - 08 - 2013

Le figuier n'est pas un arbre exigent. C'est sans doute la raison pour laquelle il est aujourd'hui si présent dans le nord du pays, essentiellement en Kabylie. Mais sa culture mériterait d'être valorisée.
A Tizi Ouzou, les agriculteurs ont besoin de soutien
La septième édition de la Fête de la figue du village Lemsela, commune d'Illoula Oumalou, dans la daïra de Bouzeguène, 60 km à l'est de Tizi Ouzou, s'est ouverte hier sous la conduite de l'association Tighilt Lemsela et du comité de village. Cette rencontre veut réunir différents producteurs, promoteurs et associations et sensibiliser les pouvoirs publics pour la prise en charge matérielle et financière de cette culture de montagne qui enregistre depuis quelques années un important regain d'intérêt. Outre «dekkar», une espèce utilisée pour la caprification (méthode de pollinisation artificielle), il existe des figues dites blanches, comme «abakur amelal», «taghanimt», «taamriout », «Tazerart» et des figues violettes comme «abakur averkan», «ajanjar», «aranim», «aanqiq»… ainsi qu'une variété de figues assez originales comme «tabuyahbult» de forme plate qui ne peut être transformée en figue sèche. Depuis très longtemps, la figue est intimement liée à l'histoire et à la culture de la Kabylie. Le figuier offre aujourd'hui de grandes opportunités de valorisation de vastes terres marginales et d'intégration économique des régions montagneuses par la création d'emplois et de petits investissements. Il reste que sur le terrain, les producteurs de figues, à l'instar de ceux des Beni Maouche dans la wilaya de Béjaïa, se heurtent à de nombreux problèmes, comme celui du renouvellement du patrimoine arboricole, dont la majorité des plants sont très vieux et produisent de moins en moins de fruits. Il faudra procéder à la plantation de centaines de nouveaux figuiers qui mettront malheureusement plusieurs années avant de donner une production satisfaisante. Des dispositifs de soutien sont nécessaires pour la plantation et la greffe d'arbres fruitiers ainsi que des opérations portées par les dispositifs tels les plan ruraux de développement intégrés à l'instar du PPDRI. Cependant, les procédures administratives sont tellement lourdes et complexes, que les paysans de la région préfèrent travailler leur terre en ne comptant que sur leurs propres moyens. La conjoncture actuelle marquée par la difficulté économique des ménages, le chômage et le départ des jeunes vers les villes incitent à développer des créneaux agricoles locaux très porteurs. La culture de la figue doit pousser les investisseurs à mettre les moyens pour développer la commercialisation et la labellisation de ce produit du terroir. Kamel Kaci

Béjaïa, à la pointe du développement
Avec l'olivier, la figue est en Kabylie plus qu'une culture. Peu gourmande en eau, résistante à la sècheresse, adaptée à tous les sols et peu exigeante en soins, elle est le fruit star de la région. La Chambre de l'agriculture de Béjaïa estime à près de 11 000 ha les plantations de figuiers, avec une plus grande densité dans le pays, Barbacha-Feraoun-Smaoun, et plus loin à l'ouest dans la haute Soummam, à Beni Maouche. Ces deux massifs à eux seuls détiennent environ 8000 ha de figueraies. Les botanistes de l'Institut technique de l'arboriculture fruitière et de la vigne ont planté et suivi près de 35 espèces à la ferme expérimentale de Tazmalt. Les deux variétés les plus cultivées en Kabylie sont : taghanimt ou taamriwth et azandjar, cette dernière a la peau noire ou violette foncée. Les figuiculteurs de Beni Maouche, qui engrangent une récolte annuelle de 4000 quintaux, incarnent l'avant-garde du développement de la filière. Conscients que leur regroupement peut davantage insuffler une relance de la filière, ils créent en 2009 l'Association des figuiculteurs de la wilaya de Béjaïa. L'objectif à terme : revaloriser la production compte tenu de la raréfication de la culture consécutive à l'exode rural, l'envahissement du béton et les nombreuses pertes causées par les incendies. L'association a d'abord mis sur pied une coopérative de transformation et de conditionnement. A long terme, le but est de revenir aux exportations, si l'on se rappelle les quantités industrielles expédiées autrefois par l'OFLA et avant cela par la maison Tamzali. En septembre, lors des Rencontres méditerranéennes de Béjaïa, sera discuté un projet : «Le figuier arbre nourricier au cœur des systèmes agraires de montagne». Un projet agricole voisin, à Montpellier, baptisé Bede (Biodiversité : échange et diffusion d'expériences), cherche dans ce sens à encourager les échanges entre des arboriculteurs maghrébins, faisant face aux mêmes contraintes agroalimentaires, diversifier les usages de la figue transformée, plus compatibles avec les modes de consommation actuels et enfin rapprocher les figuiculteurs éparpillés sur les massifs montagneux d'est en ouest, en Algérie. Les services agricoles ne sont pas restés en marge du développement. La Chambre de l'agriculture a, de son côté, organisé des formations de conduite des figueraies, entre autres, pour la maîtrise de la taille et la caprification. R. Oussada

A Bouira, les figuiers victimes des incendies
Le figuier est l'arbre fruitier que la majorité des populations des zones rurales cultivent depuis plusieurs générations. Rares sont les les familles qui ne disposent pas d'une figueraie. C'est l'investissement le moins coûteux de l'arboriculture fruitière. Bouira, comme les autres wilayas du nord, possède ses propres vergers, même si depuis cinq ans, les incendies ont réduit en cendre des centaines d'hectares. La superficie totale du figuier dans la wilaya est estimée à 1962 ha –dont 1663 en production–, selon les informations recueillies auprès de la direction des services agricoles. Pour 2013, les services agricoles tablent sur une production prévisionnelle de 60 000 quintaux de figue. Depuis le début de la saison à ce jour, la cueillette de la figue, qui concerne uniquement une superficie de 102 hectares du figuier précoce qui se trouve en abondance dans les régions de Kadiria, Souk Lekhmis, Lakhdaria, M'chedallah et les régions de montagne, notamment le flanc sud du Djurdjura, a atteint déjà près de 3440 quintaux (rendement de 34 q/ ha). Des responsables de la DSA affirment que des pics de rendement dépassant parfois les 50 q/ha. Quant au figuier ordinaire, la cueillette vient tout juste de commencer. Cela pourrait se prolonger jusqu'au mois de novembre. Sur le marché local, la figue est cédée à 150 DA le kilo. Ali Cherarak


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