- Quelles sont les priorités de la nouvelle assemblée ? Dès notre investiture, nous avons donné la priorité à un certain nombre de problèmes, parmi lesquels l'hygiène. Dans ce domaine, notre commune est reconnue par les pouvoirs publics comme étant la plus propre de la wilaya. Cependant, nous sommes dans l'obligation de maintenir non seulement cette position, mais nous devons lui apporter continuellement des améliorations. Le cadre de vie de nos concitoyens doit être meilleur.
- La sécurité est également votre cheval de bataille...
Afin d'instaurer une certaine sécurité dans la commune, je pense qu'il faut traiter le problème à la base. Le phénomène de propagation de l'insécurité est le produit de facteurs tels que le chômage et le manque de structures devant soustraire les jeunes aux dangers de la rue. Nous avons dans notre commune un complexe sportif appelé Mohamed Boudiaf et une salle de sport qui sont complètement abandonnés. Nous sommes parvenus, après des réunions avec la DJSL, à dégager une enveloppe de 9 milliards de centimes destinés à la réhabilitation du complexe. Dans le même ordre d'idées, 5 milliards de centimes ont été alloués à la réhabilitation du stade communal. Ces mesures, ainsi que d'autres, auront, dans un avenir proche, le mérite d'offrir à la jeunesse locale un cadre sain, où ils pourront s'adonner aux activités sportives. Par ailleurs et dans la même perspective, nous allons relancer l'activité commerciale au niveau du marché, et ce, en organisant prochainement une quinzaine commerciale. Nous allons par la suite attribuer des étals de cette structure aux jeunes de la commune, car seule une trentaine d'étals est actuellement exploitée.
- Dans le même registre, qu'avez-vous prévu pour lutter contre le chômage des jeunes ?
Nous sommes en train de travailler d'arrache-pied pour créer une zone d'activités au niveau de la commune. Elle permettra l'installation d'investisseurs qui, à leur tour, offriront en priorité des postes de travail aux jeunes de la commune.
- La forêt de Baïnem a été des années durant négligée par les pouvoirs publics. Quelles sont les mesures prises par la municipalité afin de revaloriser ce lieu de villégiature ?
La forêt de Baïnem a longtemps été dans un délaissement dévaluant. Nous avons pris l'initiative de reprendre en charge le lieu pour en faire une destination pour les familles algéroises. Actuellement, les kiosques où les visiteurs peuvent effectuer des achats sont ouverts. Quant à l'entretien des lieux, l'APC organise chaque week-end une campagne d'assainissement. L'endroit est propre, pour le plus grand bonheur des visiteurs, qui peuvent, le temps d'une virée, se détendre, et qui plus est, dans un cadre agréable.
- A l'instar des autres communes de la capitale, le problème du logement est posé avec acuité par les administrés. Quelles sont les réponses que vous leur apportez ?
Nous avons, avant le lancement de l'opération relogement initiée par la wilaya, prévu de reloger à notre niveau une soixantaine de familles recensées au niveau du bidonville Belvédère, et ce, dans le cadre du projet des 300 logements LSP. Actuellement, les 5 sites de bidonvilles que compte la commune seront pris en charge par la wilaya. Nos services ont recensé 106 familles qui seront relogées dans le cadre de cette opération. Par ailleurs, la commune bénéficiera d'un quota de logements dans le cadre d'un projet de la wilaya, qui doit réaliser 500 logements.
- L'APC ne bénéficie toujours pas de la fiscalité générée par l'activité de l'hôpital de Baïnem...
Avant le découpage administratif de 1985, l'hôpital de Baïnem dépendait territorialement de la commune de Bologhine. Après le passage à la commune de Hammamet, aucun responsable de l'APC n'a jugé utile de revendiquer cette fiscalité au profit de la commune de Hammamet. Actuellement, nous sommes en train de travailler avec les différents intervenants sur cette question pour corriger la situation.