La création de la brigade a permis de traiter 767 affaires de mineurs. Neuf cas de fugue d'enfants ont été résolus par les services de la Gendarmerie nationale durant les trois mois de la saison estivale. «Les neuf enfants qui ont fugué sont âgés entre 12 et 16 ans. Il s'agit de deux filles de 14 et 16 ans et de 7 garçons. Ces enfants sont issus de quartiers populaires», précise Abdelhamid Kerroud, responsable de la communication à la gendarmerie, qui a lancé la brigade des mineurs au même moment que le plan Delphine, mis en place pour sécuriser les plages. Les enfants ont été récupérés par les gendarmes dans des lieux de loisirs qui ouvrent durant la saison estivale à des heures tardives. Selon M. Kerroud, les gendarmes ont procédé dans certains cas à la «rectification» de l'identité des enfants. «Certains enfants cachent leur vraie identité et après vérification on a pu déterminer leur filiation», précise le colonel. Six enfants ont été remis à leur famille respective, alors que trois autres ont été placés dans un centre de rééducation. Le lancement par la Gendarmerie nationale d'une brigade spécialisée dans le traitement des affaires de mineurs a permis de traiter 767 affaires de mineurs au niveau national. D'après le bilan de la gendarmerie, 264 affaires concernent des coups et blessures volontaires, 156 atteintes à la pudeur, 96 homicides involontaires, 68 cas de détournement de mineurs et 67 vols. S'agissant des affaires liées au viol, les éléments de la gendarmerie ont enregistré 28 affaires et cinq cas d'inceste. Par ailleurs, neuf affaires liées aux menaces sur les personnes ont été traitées et quatre cas d'homicide volontaire ont été enregistrés. Outre ces affaires, la gendarmerie a traité deux cas d'association de malfaiteurs, deux autres de racolage sur la voie publique, ainsi que deux affaires qui concernent des cambriolages de domiciles, une affaire de destruction de biens d'autrui, une affaire d'escroquerie et enfin deux affaires de violence.