Dans l'article intitulé «Enquête sur Sonatrach-Saipem/Plus d'un milliard de dollars de pots-de-vin», sous la signature de Madjid Makedhi, paru dans l'édition d'El Watan du jeudi 19 septembre 2013, suite à un entretien téléphonique accordé par le porte-parole de l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), une coquille s'est glissée dans le corps du texte où l'on fait dire à ce dernier que «les dirigeants de Saipem qui collaborent avec la justice italienne ont donné un certain nombre d'informations aux juges milanais concernant les commissions, pots-de-vin et micro-commissions». En fait, le porte-parole de l'AACC a évoqué la notion de «rétrocommission» et non pas de «micro-commission». Les rétrocommissions sont un moyen pour les corrupteurs de récupérer pour eux, en retour, une partie des commissions qu'ils ont accepté de verser aux corrupteurs, cette pratique étant très développée dans la grande corruption qui sévit dans les transactions commerciales internationales. Pour ce qui est de l'affaire Sonatrach-ENI-Saipem, les juges italiens ont découvert l'existence de rétrocommissions au profit d'ex-dirigeants d'ENI et Saipem. Djillali Hadjadj, porte-parole de l'AACC