La faculté de médecine de l'université Sétif I, organise les 6 et 7 octobre courant, un concours d'accès au poste de résident ; 117 postes budgétaires sont ainsi ouverts à Sétif où la médecine interne (10 postes), la pédiatrie (10 postes) et chirurgie pédiatrique (10 postes) et la chirurgie générale (9) ont obtenu la part du lion, contrairement à la pneumo-phtisiologie (2 postes), imagerie médicale et radiologie (2) et psychiatrie (2), pour ne citer que ces spécialités. Ayant initialement prévu 5 postes pour l'oncologie et 2 pour l'ophtalmologie, les deux spécialités en question ont été, au grand dam des candidats et des malades de la région, tout simplement supprimées. La gynécologie obstétrique faisant face à un incommensurable déficit du côté des Hauts-Plateaux sétifiens où les parturientes sont confrontées à une aléatoire prise en charge, n'a bénéficié que de 4 postes, une goutte d'eau dans un océan. Pour avoir de plus amples informations, nous avons pris attache avec Dr Djabi, présidente du conseil scientifique de la faculté de médecine, qui explique : « Pour ouvrir des postes de résidanat, le service doit être dirigé par un hospitalo-universitaire de rang magistral. Ce n'est malheureusement pas le cas du service d'oncologie. Contactés pour assurer la formation de nos étudiants intéressés par une telle spécialités, des collègues de certains CHU n'ont, pour des raisons évidentes, pas pu répondre positivement à notre demande. » Il convient de savoir que le CAC (centre anticancer) de Sétif, d'une capacité de 160 lits, devant ouvrir ses portes au début du mois de novembre prochain, est désormais un établissement hospitalo-universitaire. Les différents services du centre qui débutera avec l'oncologie médicale, en attendant l'arrivée et la mise en service des équipements de radiothérapie, seront sous la coupe de professeurs.