A l'occasion de l'ouverture de l'année universitaire 2013-2014, qui a eu lieu hier matin à l'Ecole supérieure en sciences et technologie du sport (ESSTS ex-ISTS) de Dely Ibrahim, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, accompagné de son homologue Mohamed Mebarki, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a dans son allocution déclaré : «Nous sommes réunis aujourd'hui pour ouvrir un dossier qui revêt une importance particulière pour notre secteur, à savoir le dossier de la formation, point névralgique dans la gestion des ressources humaines et de leur développement.A ce titre, une commission ministérielle a été chargée d'établir un diagnostic sur le système sectoriel actuel de formation, à travers une évaluation objective et précise soulignant les points forts et les faiblesses en vue d'introduire les amendements nécessaires pour accompagner le développement et les demandes tant quantitative que qualitative pour l'encadrement sportif et des activités de jeunes au niveau national. La nouvelle loi 05/13 relative à l'organisation et au développement des activités physiques et sportives, qui consacre un chapitre entier avec 31 articles aux activités de formation sportive et de recherche scientifique, démontre clairement que la formation est l'un des fondements de la politique sportive nationale qui est une activité d'intérêt public. La recherche scientifique en matière de sport est également l'une des tâches stratégiques pour le secteur.» En présence des directeurs et cadres issus des six instituts de formation ainsi que les responsables des fédérations sportives nationales, le professeur Tahmi a abordé le problème de l'encadrement. «Il nous appartient également de combler le déficit en matière d'encadrement sportif et de jeunesse en termes quantitatifs et qualitatifs dans la perspective d'atteindre les normes contemporaines et réaliser les objectifs visés, les moyens et infrastructures de bases étant assurés par l'Etat», a-t-il ajouté en substance.