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Droit de regard
Publié dans El Watan le 24 - 05 - 2006

Difficile de ne pas remarquer le courant vif qui passe entre Nanni Moretti et la musique algérienne. L'un des moments musicaux préférés de son film Il Caïmano est une séquence folle de danse (toute une équipe de tournage du film dans le film...) aux rythmes éblouissants d'El Rayeh (Rachid Taha).
Au Festival de Cannes, difficile aussi de ne pas succomber à l'impressionnante pression médiatique faite autour du film Zidane, un portrait du XXIe. Singulière effervescence aux portes de la salle Bunüel où était montré le documentaire fait pas Douglas Gorelon et Philipe Parreno, hors compétition. C'est un portrait de Zidane sur le terrain. Le tournage a eu lieu au stade Bernabeu de Madrid en avril 2006. 17 caméras synchronisées placées autour du stade ont été utilisées. Un regard sensationnel à 360 degrés sur l'un des plus grands joueurs du monde. Les réalisateurs soulignent que le talent de Zidane a fait de lui une légende. La pureté et l'esthétisme de son jeu sont au cœur de ce film où Zidane fait preuve d'une grande élégance et d'une vraie modestie, d'une grande force et d'une certaine fragilité. Cette coproduction franco-islandaise sort cette semaine sur les écrans européens et risque de faire comme à Cannes un vrai tabac. Le long métrage Bamako, hors compétition, confirme la place de Abderrahmane Sissako comme le meilleur cinéaste africain actuel. Après La vie sur terre, En attendant le bonheur, où il observait avec brio le destin de quelques personnages africains en passe d'être touchés par la mondialisation, voici dans Bamako, le procès en règle des effets pervers de cette même mondialisation à travers les programmes « d'ajustements structurels » imposés aux pays africains par la FMI et la Banque mondiale : suppression des aides et subventions accordées par l'Etat (dans l'agriculture, le coton...), démantèlement des services publics (suppression des lignes de chemin de fer...), licenciement de fonctionnaires, fermeture d'hôpitaux, privatisation des richesses nationales (eau, électricité, moyens de communication et de télécommunication). Tout cela est détaillé dans le film, avec chiffres sur les dettes et services des dettes, dans le cadre d'un procès qui a eu lieu à Bamako, autour d'Aminata Traoré, devant de vrais magistrats, avec de vrais avocats : Aïssata Tall Sall, William Bourdon, Roland Rappaport, Magma Gabriel Konaté... Procès des multinationales et des institutions internationales devant les témoins africains représentant les victimes de tout un continent. Abderrahmane Sissako a tourné dans la maison de son père à Bamako, dans une vaste cour où les voisins viennent puiser l'eau dans un puits. Tout au long des débats du procès, des gens de l'extérieur passent et repassent dans la cour devant la caméra, comme les personnages d'une pièce de théâtre, attentifs ou indifférents à ce qui se dit, aux discours des protagonistes. On leur parle de leurs bourreaux (FMI, Banque mondiale). Eux vont puiser l'eau au puits ou soigner un jeune homme qui ne va pas très bien.

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