L'association Echo jeunes n'est plus à présenter pour avoir déjà fait parler d'elle à maintes reprises, et les efforts ininterrompus de ses membres depuis sa création en 2005 ont réussi à drainer des dizaines de jeunes et à susciter la sympathie de plusieurs institutions. Activant en collaboration avec le comité de wilaya du Croissant-Rouge algérien, ses membres fondateurs tentent vaille que vaille de s'imposer comme pôle rassembleur dans la lutte contre plusieurs maux sociaux tel que la drogue. Classant ce phénomène qui a pris des proportions inquiétantes dans le pays en tête de liste des fléaux répertoriés par l'association, ses militants ont entamé un travail de sensibilisation en milieu juvénile. Les grandes agglomérations, les quartiers défavorisés, les institutions pédagogiques, les associations à caractère sportif seront particulièrement ciblés par un travail de proximité capable d'endiguer ce fléau qui va crescendo à travers toutes les régions du pays. Mieux encore, Echo jeunes compte préparer la réinsertion des jeunes depuis leur milieu carcéral par un travail d'orientation et de sensibilisation. Barour Karim, le président de cette association, nous a déclaré à ce propos que : « Les instances judiciaires, notamment les magistrats des tribunaux de Guelma et de Souk Ahras et la cour de Guelma, ont été d'un grand apport pour notre association engagée dans la lutte contre un phénomène aux conséquences néfastes pour la société. » Un autre membre ajoute : « La recrudescence des vols par effraction, des agressions à l'arme blanche et du banditisme n'en sont qu'un aboutissement. La consommation de psychotropes, de cannabis, de colle et autres produits euphorisants réduit les capacités de contrôle mental chez le consommateur et rend vulnérables ses humeurs. D'où cette agressivité caractérielle chez la majorité des jeunes drogués. » Dépendant de l'office national de la lutte contre la drogue, présidé par M. Bennouri, Echo-jeunes compte investir davantage le terrain mais déplore le manque de moyens matériels, malgré l'existence de partenaires fiables à l'instar du CIAJ et du CRA. Les services de la gendarmerie nationale ont, à leur tour, fait preuve d'engagement en faveur de l'association selon son président, M. Barour.