Les accusés sont poursuivis pour «passation de marchés et conventions injustifiés et octroi de faveurs non justifiées en enfreignant les règles et procédures en vigueur, dilapidation de biens publics et mauvaise utilisation de la fonction». Après deux reports successifs dont l'un lié aux fêtes de «l'Aïd el Adha», le procès dit de l'ex-DLEP de Tiaret et d'Annaba s'ouvrira ce mardi au tribunal de Tiaret. Vingt-neuf personnes dont l'ex-directeur du logement et des équipements publics, son adjoint et des entrepreneurs sont concernés par cette affaire qui a défrayé la chronique locale sans qu'elle ne soit cernée avec exactitude tant le «flou engendré par le 2e rapport d'expertise ne permet pas une bonne lisibilité», disent certains hommes de droit. Les accusés sont poursuivis pour «passation de marchés et conventions injustifiés et octroi de faveurs non justifiées en enfreignant les règles et procédures en vigueur, dilapidation de biens publics et mauvaise utilisation de la fonction». Des actes de gestion prévus dans le code pénal pour lesquels les prévenus encourent jusqu'à dix années de réclusion. Outre la présence de témoins à charge, la partie civile (la wilaya) compte «se réserver le droit de réclamer les préjudices causés devant une juridiction administrative une fois le procès achevé en pénal», soutient l'avocat concerné. Au-delà des faits et de la dépénalisation des actes de gestion que réclament à cor et à cris certains responsables, l'opinion publique locale ne sait pas trop de quoi il s'agit dans cette affaire où l'ex-homme fort du sérail local, l'ex-DLEP, monsieur T.Y., est impliqué, lui dont beaucoup se sont targués des réalisations qu'il a entreprises lors de son passage à Tiaret avant sa mutation à Annaba.