« Je remercie toute la population oranaise qui nous a soutenu durant ces trois jours », a déclaré El Hadj Benachenhou, président de l'association En-Nahda, à la clôture du festival de musique andalouse, genre Medh, qui s'est déroulé le week-end dernier à la salle Es-Saâda (ex-le Colisée). La dernière soirée s'est illustrée par le passage de la troupe organisatrice En-Nahda, conduite par Mokhtar Allal et qui a présenté un programme riche incluant, hormis les standards du genre, un poème du cheikh Mustapha El Alaoui. Durant cette manifestation, portant les couleurs du prophète Mohamed, plusieurs formations venues de Blida, Nedroma, Sidi Bel Abbès, Mostaganem ainsi que celle d'Oran dont El Andaloussia (en hommage à l'un de ses fondateurs M. Ghoul) ont égayé le cœur des centaines de personnes et familles qui se son déplacées des quatre coins de la cité de Sidi El Houari pour entrer en communion spirituelle par le chant et la musique. Alors que la troupe de Nedroma s'est distinguée par l'introduction comme instrument principal du banjo et un timbre vocal évoquant le maître Ghafour, la formation de sidi Bel Abbès a mis en avant, en prélude, les prouesses et le don vocal d'une très jeune soliste. Cette même troupe s'est également distinguée par l'interprétation d'extraits de l'œuvre de Sidi Lakhdar Benkhlouf, le poète du melhoun, à qui on a rendu un hommage particulier lors de l'édition précédente. Remarquable était également le passage des benjamins, une manière de dire que la relève est déjà assurée.