Hormis l'Algérie, 24 pays participeront à la cinquième édition du Festival culturel international de danse contemporaine qui se tiendra du 15 au 22 novembre de ce mois, au Théâtre national d'Alger. Placée sous le slogan «Passerelles», cette cinquième édition se veut avant tout la révélation des nouveaux talents. A l'instar des quatre premières éditions, la version 2013 de ce festival recevra une pléiade de danseurs venue des quatre coins du pays. En effet, chaque artiste aura la lourde mission de représenter la culture de son pays, à travers des gestes corporels précis et gracieux à la fois. Des spectacles chorégraphiques, des ateliers, des conférences ainsi que des hommages sont prévus tout au long de ce festival, c'est du moins ce qu'a indiqué la commissaire du festival Mme Barka Kaddouri. Placée sous le slogan «Passerelles», cette manifestation, dédiée à la danse contemporaine, veut jeter des passerelles au-delà des distances qui séparent d'un pays à l'autre. «Des passerelles qui nous enrichissent grâce à nos différences et qui nous ouvrent des horizons lointains», précise Mme Barka Kaddouri. Hormis l'Algérie qui brillera à coup sûr avec ses huit compagnies, 24 pays étrangers seront présents. Parmi ces derniers figure la Suède, la Côte d'Ivoire, la Syrie, la France, la Grèce, les Etats-Unis, l'Egypte, la Wallonie Bruxelles, l'Autriche, l'Argentine, l'Ukraine, le Cameroun, la Grande-Bretagne, le Liban, l'Italie, le Mexique, Cuba, l'Irak la Croatie et la Chine. La compétition débutera le lendemain de l'ouverture du festival. Le coup d'envoi de cette nouvelle édition se fera avec le pays invité d'honneur : la Chine. Un pays ami qui fête avec l'Algérie le 55e anniversaire des relations diplomatiques exemplaires et d'une amitié séculaire sans faille. Ainsi la célèbre Bejjing Danse Theater présentera un spectacle, le 15 novembre, à partir de 18h, sous la direction artistique de Wang Yuanyuan. Composé de 17 danseurs de formation classique, le Beijjing est la première troupe de danse à ffusionner le ballet classique et la danse contemporaine. Le répertoire de la compagnie repose sur son excellente maîtrise du ballet, réconciliant ainsi des pans de la culture chinoise, du ballet classique et de la danse moderne. En deuxième partie de cette soirée, c'est le Ballet national de l'Office national de la culture et de l'information qui aura l'insigne honneur de se produire. La nouveauté de l'édition 2013 réside dans le fait que depuis le 10 novembre de ce mois, des ateliers ont été ouverts au palais de la culture Moufdi Zakaria de Kouba. Il s'agira de la première résidence de danse contemporaine animée par des grands noms. Cette résidence de vingt jours s'achèvera par le montage d'une pièce chorégraphique. Contrairement aux précédentes années, où des figures de proue de la danse étaient honorées, cette année les organisateurs ont voulu rendre un hommage appuyé au Ballet de l'Office national de la communication et de l'information. Ce dernier a été formé par l'Ecole de chorégraphique créée par l'Office en 1996, et dirigée par le défunt chorégraphe Sahra Khimda. Il a participé à plusieurs manifestations artistiques nationales et internationales. De même qu'il a remporté plusieurs distinctions. Si les spectacles chorégraphiques sont programmés quotidiennement à 18h au Théâtre national d'Alger, les conférences ainsi que les ateliers se tiendront en matinées dès 10h au niveau de la bibliothèque du palais de la culture Moufdi Zakaria de Kouba. Il est à noter qu'à l'issue de la compétition, cinq prix seront remis aux lauréats lors de la cérémonie de clôture, prévue le 26 novembre.