Le jeune agriculteur âgé de 23 ans qui a été grièvement brûlé aux membres inférieurs la semaine dernière en manipulant une bonbonne de gaz, est décédé, vendredi passé, au CHU de Batna où il avait été évacué quelques heures plus tôt, a-t-on appris. Occupant une cabane de fortune sur une zone agricole de la commune d'El Faidh, limitrophe de la wilaya de Khenchela, la victime dont les jambes ont été carbonisées alors qu'elle tentait de brancher et d'allumer un réchaud, selon les informations recueillies auprès de ses proches, avait d'abord été admise à l'établissement public hospitalier de Biskra mais devant la gravité de ses blessures, elle avait été transférée vers le service des soins intensifs du CHU de Batna où elle a rendu son dernier souffle. Une enquête est diligentée par les services de sécurité afin de déterminer avec exactitude les circonstances et les causes du décès de ce jeune fellah.
Proviseurs et censeurs boycottent les séminaires de formation En signe de protestation contre le silence de la tutelle à propos de leurs revendications professionnelles maintes fois brandies, les proviseurs des lycées de la wilaya de Biskra ont boycotté, jeudi passé, une journée de formation organisée en leur faveur au lycée Said Ben Chaib. Dans une pétition transmise à la presse, ils revendiquent la révision du statut particulier des personnels de l'éducation nationale lequel, selon eux, les léserait en ne prenant pas en considération les responsabilités civiles, pédagogiques et administratives auxquelles ils sont astreints. Outre le versement d'une prime de responsabilité aux proviseurs, les pétitionnaires appellent aussi à «une promotion des censeurs aux grades de directeurs de lycées par la voie de concours interne prenant en compte l'expérience professionnelle de ces fonctionnaires», indiquent-ils. Les censeurs ont eu recours au même procédé pour dénoncer la dégradation de leurs statuts professionnelles et des conditions de travail au sein des établissements scolaires. En effet, eux aussi ont refusé, la veille de cette action de protestation des directeurs des lycées, de prendre part à une réunion de travail. Proviseurs et censeurs menacent, dans ce même document, de déclencher une grève à partir du 25 du mois en cours au cas où la tutelle continuerait son entêtement à refuser de négocier et de répondre aux doléances de ces fonctionnaires activant sous le couvert de l'UNPEF.
Portes ouvertes sur la pépinière des entreprises A l'occasion de la semaine mondiale de l'entreprenariat, la pépinière des entreprises, aussi dénommée «incubateur de Biskra», a ouvert ses portes du 18 au 24 novembre afin de mettre en exergue ses missions dans le domaine de la formation en gestion, de l'accompagnement technique et administrative et de l'élaboration de business-plan pour les porteurs de projets innovants et les jeunes chefs d'entreprises activant dans le secteur des services. Dotée de 29 bureaux entièrement équipés et connectés à Internet destinés à héberger des sociétés, entreprises et établissements répondant aux critères de sélection, d'une bibliothèque thématique, de salle d'accueil et de travail, cette nouvelle structure dépendante du ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements «met à la disposition des jeunes chefs d'entreprises une base de données constituée de 80 millions de documents relatifs au domaine industriel et artisanal», selon les mots de Djamel Touil, directeur de la pépinière. Afin d'étendre ses compétences et d'offrir toutes les conditions visant la pérennisation des entreprises, la pépinière de Biskra a signé des conventions avec l'institut national algérien de la protection industrielle (INAPI), le centre d'appui à la technologie et à l'innovation (CATI) et avec l'université Mohamed Khider de Biskra. «La signature d'une convention de coopération avec l'université de Biskra va nous permettre de jeter les ponts entre le secteur industriel et celui des recherches universitaires dont les résultats souffrent d'un manque de mise en pratique.», a commenté notre interlocuteur.
Le centre psychiatrique de M'chouneche très attendu Un groupe de parents de personnes atteints de maladies psychiatriques ont pris dernièrement attache avec El Watan afin d'exprimer leur désarroi et désappointement quant à la prise en charge au niveau de la wilaya de Biskra de ce type de patients nécessitant des soins particuliers et des internements cycliques. Ils dénoncent les difficultés à trouver des places pour leurs fils, frères, maris ou femmes, dans les structures étatiques dévolues aux soins psychiatriques et interpellent les autorités publiques pour l'ouverture du centre de soins psychiatriques de la commune de M'Chouneche, lequel, construit depuis des mois, n'est toujours pas fonctionnel du fait d'un manque de personnel qualifié et de matériel. «Les familles ayant un malade relevant de la psychiatrie vivent un véritable calvaire au quotidien. Outre l'absence de spécialistes, elles craignent de voir leurs parents malades être pris d'un violent accès de colère ou de déprime et de ne pas trouver de places au sein du service psychiatrique de l'hôpital Akim Saâdane de Biskra doté de seulement 24 lits constamment occupés. Mon frère, âgé de 60 ans, diagnostiqué comme étant schizophrène depuis 1976, a besoin chaque année d'un séjour en hôpital mais il nous faut faire des mains et des pieds pour trouver une place à Biskra. Lors de sa dernière crise, nous avons dû l'hospitaliser dans un centre de Batna.», confie Hocine, un habitant de Tolga.