Les habitants affichent leur mécontentement face à l'absence des commodités de base. Le manque d'eau potable, de transport scolaire, d'hygiène, l'assainissement et l'éclairage public, tels sont les problèmes que nous avons constatés, ce lundi 25 novembre 2013, lors de notre déplacement au douar Djebabra, une localité rurale distante du chef-lieu de la commune de Maoussa de 6 km et située au bord de la route menant de Mascara à Khalouia. Les jeunes que nous avons rencontrés, des fellahs de métier, ont tenu à manifester leur mécontentement quant à l'absence des commodités de base. «Notre localité est dépourvue du minimum de conditions de vie», nous dira l'un des Bendjabour. Notre interlocuteur nous a fait savoir que les citoyens résidant dans les habitations situées en pente souffrent d'un manque flagrant d'eau potable. «Le problème a été soulevé à maintes reprises, mais en vain», nous dit-il. L'autre jeune, la vingtaine environ, dénonce l'absence de l'hygiène au niveau de son douar. «Le ramassage des ordures ne se fait pas. Nous avons demandé la mise en place des poubelles pour la collecte des ordures ménagères dans notre douar, malheureusement, nos appels sont restés sans suite», a-t-il relaté. En ajoutant : «Faute de réseau d'assainissement, la population utilise encore le système des fosses septiques.» L'éclairage public qui fait défaut est également parmi les préoccupations des citoyens. Quant au transport scolaire, il reste un souci majeur. Les écoliers, âgés de 5 à 11 ans, en l'absence des moyens de ramassage scolaire, sont obligés de regagner à pied leur école située à 1 km environ de leurs domiciles, au douar Benyamina Mohamed, près de la localité de Sidi Benyakhlef.