Le ministre des Travaux publics, en se rendant à Douaouda Marine avait fait remarquer aux habitants de cette localité qu'il ne comprend pas pourquoi les restaurants de Douaouda ne proposent que des grillades. « Si je viens au bord de la mer pour manger de la viande autant aller ailleurs », lance-t-il à un pêcheur. Plus loin encore, à Bou Ismaïl, au niveau de l'allée du boulevard du Front de mer, il interpelle le président de l'APC, pour attirer son attention sur la propreté des lieux. « L'Etat a investi 22 milliards de centimes pour aménager tout le boulevard du Front de mer de votre ville. Mais venez regarder ces emballages vides jetés qui portent atteinte à l'image de la ville. Vous êtes le premier concerné. C'est à vous de prendre des mesures pour préserver ce lieu, d'autant que cela ne vous coûtera pas grand-chose » dit-il. Au port de Bouharoun, Amar Ghoul est salué par des citoyens anonymes. Il a l'habitude de se rendre avec sa famille dans la wilaya de Tipaza à titre privé. « Je viens ici de temps à autre. Au port de Bouharoun, il faut exiger l'application d'un cahier des charges aux restaurants, car non seulement des odeurs nauséabondes se dégagent, mais l'hygiène au sein de ces locaux qui sont fréquentés par un public nombreux fait terriblement défaut. Les commerçants doivent être bien habillés pour accueillir et servir leurs clients. Alors j'ignore dans quel état se trouvent leurs cuisines, il y a lieu de se pencher sur l'hygiène alimentaire », conclut-il.