L'association des parents des victimes et des blessés du 05 octobre 1988, AVO 88, a interpellé, en ce mois de décembre, le président de la République, le Premier ministre et le ministre du Travail sur le dossier des victimes du 5 octobre 1988 qui demeure, selon l'association, «bloqué» au niveau de la direction de la CNAS et cela malgré la signature, le 5 juin 2013, par le premier ministre d'un décret à cet effet. «Selon le nouveau ministre du Travail, M. Benmeradi, le dossier des victimes d'Octobre 1988 est transmis à la direction générale de la CNAS. Cependant, au niveau de la CNAS de Béjaïa, la direction affirme n'avoir rien reçu», écrit l'AVO 88. Lassés d'être ballottés entre les différents services du ministère du travail et de la CNAS, les membres de l'Association ont tenu «à prendre à témoin le Premier ministre et le ministre du Travail sur les blocages du DG de la CNAS», lit-on dans le document. Pour rappel, l'AVO 88 se bat depuis vingt-cinq ans pour «la reconnaissance du statut de victimes de la démocratie, la hausse de la pension pour les victimes, la reconnaissance officielle de la journée du 05 octobre et la prise en charge médicale des blessés».