Au centre-ville, les travaux avancent lentement dans certaines rues à cause des vendeurs informels qui squattent la voie publique. La ville d'El Milia vient de bénéficier de projets d'aménagement de plusieurs artères au centre-ville et dans la périphérie. Si l'opération de réfection des trottoirs et d'entretien de la route à la rue du 20 Août a été retardée par des commerçants informels qui ont refusé de quitter les lieux, les travaux devraient commencer ces jours-ci. Les squatteurs de cette rue, transformée en un véritable souk, ont affiché une farouche opposition à leur délogement. L'entreprise chargée des travaux sera contrainte de mener le chantier même en présence de ces marchands s'ils ne sont pas évacués des lieux. «Pour moi, ce sont des squatteurs illégaux qui n'ont aucun droit de perturber les travaux», lance le P/APC d'El Milia. Non loin de là, le boulevard du nord et la rue Zighoud Youcef, quasi infranchissables depuis qu'ils ont été défoncés, sont concernés également concernés par ces opérations. Lancés depuis le début de l'automne, les travaux sont bloqués et semblent n'avancer qu'au gré des lenteurs que connaissent d'autres projets. Contrairement à ce retard, à la rue de l'ALN, les choses sont à un stade plus ou moins avancé. Pour remédier à l'état toujours catastrophique des routes dans le grand groupement d'habitations de Menkouche et la localité rurale de Sahridj, dont les habitants ont plusieurs fois manifesté leur colère pour leur isolement, des opérations sont à l'ordre du jour. A souligner que ces projets, d'une enveloppe de 160 millions de dinars, sont inscrits sur le budget des plans communaux de développement (PCD), doté d'une subvention supplémentaire. Lors de sa dernière visite, le wali a rappelé que cette ville, et contrairement à ce qui se relaye, a bénéficié d'enveloppes financières conséquentes pour son développement.