Le ministre des Transports, Amar Ghoul, ne cache pas son aversion à la culture berbère. Evoquant la fête de Yennayer (nouvel an amazigh), Amar Ghoul affirme qu'il ne la célébrera pas. Ce qui relève de sa liberté individuelle. Mais le chef du parti politique, appelé TAJ, ne s'est pas contenté d'exprimer son boycott de cette fête. Il ira jusqu'à qualifier ceux qui célèbrent ce nouvel an de «mécréants». «Je ne vais sûrement pas célébrer Yennayer. Je suis un musulman et je ne vais pas fêter ce que célèbrent les mécréants et les ennemis de Dieu», a déclaré Amar Ghoul au journal Ennahar. Amar Ghoul connaît-il l'histoire de l'Algérie ? Sait-il que ce territoire est peuplé de Berbères depuis la nuit des temps ? Visiblement pas, car sa déclaration dégouline d'inculture. Djamel Laïdouni depuis hier au Caire
Le président du syndicat national des magistrats algériens, Djamel Laïdouni, a été désigné par l'union internationale des magistrats comme rapporteur principal auprès du club égyptien des magistrats. Il s'est envolé hier pour la capitale égyptienne afin d'évaluer la situation qui prévaut à la suite du mouvement de colère des magistrats égyptiens. Cet état de fait est né après que le président du Club des magistrats d'Egypte, Ahmed Zened, ait été blessé la semaine dernière au Caire devant le siège du club par des personnes non identifiées. Le magistrat Zened a été attaqué par une «vingtaine de barbus», dont l'un a sorti une arme blanche alors qu'un autre a tiré un coup de feu en l'air. La police a réussi à arrêter deux des assaillants et le président du Club a été transporté à l'hôpital international d'Egypte. L'agression est intervenue après une rencontre au siège du Club entre des centaines de magistrats et de membres du Parquet général en vue de discuter de la crise née du refus du procureur général Talaat Abdalla de rendre sa démission. Le magistrat algérien, Djamel Laïdouni, est ainsi appelé à constater les circonstances de ce mouvement de mécontentement des magistrats égyptiens afin de faire un rapport exhaustif à l'UIM. Le port de Ténès difficilement accessible
Depuis le 7 octobre 2013, le port de Ténès est très difficilement accessible à partir du pont de l'oued Allalla. Et pour cause, cet ancien ouvrage qui a subi des dommages au niveau des accotements est interdit aux poids lourds se dirigeant de et vers l'infrastructure portuaire. Ils ne sont autorisés à y circuler qu'entre 19h et 6h du matin afin, dit-on, de protéger les piétons contre le risque d'effondrement des voies de passage. Celles-ci font l'objet de travaux de consolidation, en attendant la construction d'un nouveau pont en parallèle. Il est évident que cette situation est très pénalisante sur le plan économique, puisque l'activité portuaire a enregistré une baisse par rapport aux prévisions de 2013. Les chiffres communiqués par l'entreprise portuaire de Ténès font état d'un volume de 12 13 000 tonnes, au lieu des 1 375 000 t initialement prévues.