Dans une conférence de presse animée hier au siège du Syndicat national des magistrats algériens (SNMA), le président du syndicat, Djamel Laïdouni, qui a annoncé l'intégration du SNMA comme membre à part entière à l'Union internationale des magistrats, a également évoqué les thèmes des ateliers constitués lors de cette réunion qui s'est tenue à Istanbul. Entre autres sujets abordés sur le plan juridique, la question de la circulation des armes dans le monde, notamment durant cette période marquée par des conflits. Il est attendu de chaque membre de l'UIM d'examiner les lois existantes au niveau national et international et de faire, s'il y a lieu, des propositions pour les renforcer. Questionné alors sur la présence des membres de la famille Kadhafi en Algérie sur un plan purement juridique et du respect de l'Algérie des lois internationales dans ce cadre, M. Laïdouni ne donnera aucune réponse. Sur une autre question relative aux dernières décisions du Conseil des ministres qui prévoit que les élections seront dorénavant supervisées par l'autorité judiciaire, M. Laïdouni rappellera que cette demande a été formulée par le syndicat des magistrats et nombreux partis politiques. «Si cette proposition formulée par plusieurs acteurs politique et nous-mêmes a été prise en considération, cela honore le SNMA et confirme la confiance qui est faite à la justice algérienne». A la question de savoir si le nombre total des magistrats en Algérie va suffire à couvrir l'ensemble des centres de vote lors des élections, le président du syndicat des magistrat dira : «Nous sommes au nombre de 4 200 magistrats sur le territoire national. Quant à la faisabilité sur un plan technique, ce n'est pas à nous de la définir.» Questionné sur l'affaire de l'ex-SG du ministère de la Justice contre lequel des magistrats avaient porté plainte et qui ont été exclus par le Conseil supérieur de la magistrature, le président du SNMA a tenu à préciser que cette affaire est classée après la mise de fin de fonction du SG du ministère de la Justice avant d'ajouter : «Ces magistrats ont été exclus par le Conseil supérieur de la magistrature et non pas par ce responsable.» Enfin, M. Laïdouni a annoncé que le 24 septembre prochain, le bureau exécutif du SNMA tiendra une réunion ordinaire pour présenter des bilans de mission et débattre d'autres sujets importants.