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Les limites du «tout répressif»
Prévention routière
Publié dans El Watan le 06 - 01 - 2014

Qui sera le prochain ?» Il meurt en moyenne douze citoyens par jour sur les routes algériennes. Ce qui équivaut à un décès toutes les deux heures.
Mais parfois beaucoup plus, comme ça a été le cas hier à Ouargla, où 12 personnes ont trouvé la mort. D'ailleurs, selon le commandant Farouk Achour de la Protection civile, en seulement 24 heures, 18 décès et 42 blessés ont été enregistrés à l'échelle nationale, occasionnés par 9 accidents de la route. Exceptionnel ? Pas tant que cela, puisque de tels bilans sont régulièrement communiqués par les services compétents, avec, en conclusion, les mises en garde d'usage, appels à la vigilance et au respect du code de la route. Sans que pour autant cesse l'hécatombe. De même, les causes de ces catastrophes sont connues de tous : manœuvres et dépassements dangereux, excès de vitesse, non-respect du code de la route, dégradation des chaussées, etc. Ce qui ne fait pourtant pas reculer le décombre macabre.
Les campagnes de sensibilisation quant aux risques liés à de mauvais comportements routiers se sont pourtant multipliées. Les conducteurs ont-ils été «désensibilisés», au point d'estimer que cela n'arrive qu'aux autres ?
La prochaine campagne de la Protection civile portera d'ailleurs sur ce thème : «Un mort toutes les deux heures. Serez-vous le prochain ?» «Il existe un Centre national de prévention et de sécurité routière, mais concrètement, que fait-il sur le terrain ? J'estime que ce qui est fait en termes de sensibilisation est largement insuffisant. Et on peut le constater quotidiennement», déplore Mohamed El Azzouni. «A mon sens, la solution a été trouvée et votée en 1987, avec l'adoption de l'introduction de l'éducation routière dans les établissements scolaires, qui stipulait par exemple l'obligation d'un brevet de sécurité routière, indispensable pour prétendre décrocher son permis de conduire. Seulement, nous attendons les textes d'application depuis cette année», déplore El Azzouni. Un durcissement des sanctions à l'encontre des contrevenants au code de la route a d'ailleurs été introduit ces dernières années. Les forces de l'ordre y veillent, mais aléatoirement il est vrai, en généralisant les retraits de permis, même pour des manquements «minimes». Ce qui n'empêche pas les conduites dangereuses et autres «zigzags» routiers, on n'a pas eu l'effet escompté, à savoir une accalmie dans cette déferlante meurtrière.
«Le tout répressif a montré ses limites et n'a jamais été la solution», estime M. El Azzouni. «L'on n'a jamais vu des conducteurs respecter le code de la route par peur de la casquette. Ils doivent le faire par conscience», ajoute-t-il.
«Ces dispositifs ne marchent pas, et la preuve est là. Il faut se baser sur d'autres volets», insiste, quant à lui, le commandant Achour, qui poursuit : «La qualité de la formation doit aujourd'hui être remise en question. Et tout particulièrement pour les conducteurs de véhicules de transport, tant de marchandises que de voyageurs.»
La solution ? L'instauration d'un permis professionnel pour cette catégorie, avec inclus un brevet de secourisme, propose le commandant Achour. El Azzouni va plus loin, en jugeant que les examens du permis pour conducteurs de poids lourds et de bus doivent être accompagnés de tests d'intelligence et de profils psychologiques, en sus de l'obligation pour les chauffeurs d'un arrêt obligatoire au bout de chaque deux heures de conduite.


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