La révision du plan de circulation au centre-ville de Chlef est rendue nécessaire par l'anarchie qui y règne, entraînant, notamment, des bouchons interminables et le rétrécissement des passages réservés aux piétons. Le dispositif mis en place en 2012 s'est avéré totalement inopérant et a plutôt favorisé, selon des spécialistes, les perturbations enregistrées au quotidien au siège de la wilaya. C'est le cas par exemple du stationnement des véhicules sur les trottoirs et l'encombrement de la circulation au niveau des arrêts de bus créés dans la précipitation. Le phénomène s'est accentué davantage avec «l'indiscipline» des conducteurs de bus privés qui ne respectent ni le code de la route ni les points d'arrêt. Ce qui engendre d'énormes embouteillages, surtout au niveau du carrefour de la direction régionale de la poste et des télécommunications. Mais ils ne sont pas les seuls dans ce cas, puisque des automobilistes n'hésitent pas à bloquer les voies d'accès aux hôpitaux «Les Frères Khatib» et «Les sœurs Bedj» sans être inquiétés par qui que ce soit. Les malades évacués vers le service des urgences se retrouvent souvent coincés dans les embouteillages avec tous les risques que cela comporte pour leur santé. Les aménagements attendus devraient donc alléger un tant soit peu les problèmes de circulation que connaît la capitale du Cheliff. Parallèlement, les autorités doivent accélérer la réalisation des ouvrages routiers tels que les parkings, ponts et voies d'évitement.