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Grève dans les instituts de langues étrangères
Les étudiants réclament l'accès généralisé au master
Publié dans El Watan le 29 - 01 - 2014

Le scénario des interminables grèves qu'ont connu les instituts des langues étrangères de l'université d'Alger risque de se rééditer cette année.
Même si, l'année dernière, les étudiants ont validé leurs modules avec moins de six mois d'études, les mêmes revendications – dont la plus importante : l'accès généralisé au master – sont actualisées. Les étudiants menacent de durcir le ton. Les responsables du secteur sont en quelque sorte en train de récolter les premières conséquences de l'application du système LMD (licence-master-doctorat) dans les universités algériennes. Les revendications exprimées ont trait à la révision des méthodes d'application du système LMD dans les aspects liés à l'accès aux grades de master et doctorat.
Des concours et des seuils de moyennes cadrent aujourd'hui le passage à ces grades.
Donc seule une minorité peut y prétendre. Les étudiants se disent victimes de ce système. Comme c'est le cas dans d'autres universités, les étudiants des langues étrangères réclament l'accès généralisé au diplôme de master du premier cycle (troisième année de licence). Les titulaires de LMD sont confrontés aux dispositions de la Fonction publique qui limitent l'accès à de nombreux postes aux seuls titulaires de la licence de l'ancien système (bac+4). «A quoi sert donc une licence LMD, si le diplôme est rejeté par la Fonction publique ?» s'interroge un groupe d'étudiants inquiets. L'introduction du LMD dans l'enseignement supérieur dans presque toutes les filières n'a pas été suivie de réformes des modalités de recrutement.
Les étudiants réclament donc plus de possibilités d'accès à un grade supérieur pour augmenter leurs chances d'obtenir un poste de travail. Aussi, expliquent des étudiants, «des promesses nous ont été faites pour avoir plus de postes pour le master. Mais en réalité, 35 postes uniquement étaient disponibles pour la dernière promotion». Pour le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), «il est temps pour les pouvoirs publics de faire marche arrière concernant le système LMD». Le secrétaire général du CNES, Malik Rahmani, révèle que les cours n'ont pas encore démarré dans plusieurs universités en raison des mouvements de protestation et du retard accusé dans les délibérations des résultats de l'année universitaire passée. Les problèmes que connaissent nos campus sont en grande partie liés à la gestion des conséquences du LMD.
Le volet pédagogique a été complètement négligé par les responsables du secteur, dont la tâche principale a été réduite à la gestion des flux des étudiants. «Le système universitaire est totalement bloqué. Il faut des mesures d'urgence qui impliquent des décisions courageuses pour sauver ce qui reste de l'université», estime M. Rahmani, qui rappelle qu'avec plus de 100 établissements universitaires et 1,5 million d'étudiants, le secteur de l'enseignement supérieur peine à trouver ses repères.


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