Une situation chaotique règne chaque jour sur ces deux axes névralgiques, qui connaissent un flux croissant de voitures et surtout de poids lourds Comment réduire de moitie le temps que prennent les usagers de la RN 21 axe routier Guelma-Annaba et ceux de la RN 20 Guelma-Constantine ? A cette situation chaotique, qui a fait, et fait encore couler beaucoup d'encre, les autorités locales avaient finalement opté il y a quelque temps pour un dédoublement de ces routes dans le but de rendre fluide la circulation. Cependant, malgré l'achèvement et l'approbation des études par le contrôle technique des travaux publics (CTTP) en 2012, deux projets ne voient pas encore le jour. Comme chacun peut aisément le constater, prendre la route devient une dure épreuve. Il vous faut plus de trois heures pour parcourir les 106 kilomètres reliant Guelma à Constantine, et une heure et demie, dans le meilleur des cas, pour faire les 60 kilomètres à destination de Annaba. Une situation imputée, indiscutablement, à l'important trafic routier entre Guelma et ces deux mégapoles, estimé à 15 500 véhicules/jour, dont 30 % de poids lourds pour la destination Annaba, et 14 000 véhicules/jour avec 30 % de poids lourds vers Constantine. Mais qu'en est-il au juste de ces études ? En direction d'Annaba, Il s'agit en fait d'une liaison autoroutière de 25 kilomètres, soit jusqu'à la limite de la frontière administrative entre Guelma et Annaba, exactement dans la commune de Nechmaya. L'impact du projet devra, selon ses concepteurs, désenclaver la wilaya de Guelma en la reliant au pôle portuaire et industriel de Annaba, ainsi que l'autoroute Est-Ouest. En direction de Constantine, sur 46 kilomètres, plus exactement entre le chef-lieu de la commune de Medjez Amar et la limite administrative de la wilaya de Guelma en l'occurrence la commune de Aïn Reggada. Le coût estimatif des projets est de 80 milliards de dinars pour la tronçon de la RN 20 Medjez Amar-Aïn Reggada et de 34,6 milliards pour la liaison autoroutière Guelma-Annaba. Cette dernière (la liaison autoroutière Guelma-Annaba) a été revue à la hausse, soit 37 milliards de dinars, hors programme complémentaire. L'annonce avait été faite, le 26 décembre dernier, lors de la visite de Abdelmalek Sellal à Guelma. L'étude de ces deux projets a été achevée en 2012, mais en fait de routes, il n'y a que des dossiers. Quoi qu'il en soit, les mégalopoles de Constantine et Annaba restent à ce jour des destinations sujettes au stress et au danger pour les automobilistes et camionneurs, il en est tout autant pour celle de Skikda (Rn 80), du moins jusqu'à la porte donnant accès à l'autoroute est-ouest près de Aïn Charchar et celle empruntant la RN16 à destination de Souk Ahras ne sont pas en reste.
