La destruction du camps militaire français, implanté au village Mouzaïa par une poignée d'hommes résolus, restera à tout jamais comme l'un des plus grands évènements qu'a eu a connaître ce village situé dans la commune de Boukhelifa. Pour commémorer cette date qui a été décalée au 1er février afin que le plus grand nombre de personnes puisse y prendre part, l'association Tala Oudrar, a concocté un riche programme de festivités pour restituer à cet événement toute son importance historique. Conférences, exposition, visite guidée sur les lieux de l'action, témoignages des acteurs encore vivants et d'autres témoins oculaires comme l'universitaire Adrar Amar qui relate ce haut fait d'arme avec moult détails dans son opuscule «Généalogie des Ait Ahmed ou M'hand», ont accaparé l'attention des nombreux invités. Première commémoration du genre depuis l'indépendance, cette date devra être à partir de cette année, selon les animateurs de l'association, instituée comme l'un des rendez-vous annuel que celle-ci se doit de célébrer.