La journée du Chahid sans Djamila Bouhired à Aïn Beïda Il était prévu de longue date que Djamila Bouhired se rende à Aïn Beïda pour participer aux festivités de la journée du chahid. La nouvelle de sa venue pour les lundi et mardi a vite fait le tour de la ville de Saïd Djemoï, de Hihi Mekki et de tous les chahids de la ville des Haractas. Malheureusement la moudjahida et grande icône de la révolution algérienne est tombée malade et a dû annuler son rendez-vous pour se rendre en France pour des soins. Les organisateurs ne désespèrent pas et comptent bien l'inviter pour une autre occasion.
L'artisanat s'effiloche Le salon du patrimoine artisanal d'Oum El Bouaghi s'est ouvert hier. On compte pas moins de 30 wilayas participantes à cette grande manifestation abritée par la maison de la culture Nouar Boubakeur. Le public aura à apprécier les arts traditionnels de nombreuses régions. Tapis, broderie, dinanderie, objets en porcelaine seront exposés dans le grand hall de la maison. «Nous avons de quoi nous enorgueillir devant tous les produits artisanaux, nous confie un visiteur. Néanmoins, beaucoup reste à faire pour promouvoir notre artisanat et le faire connaître hors du pays.» En effet, l'artisanat ne peut prospérer qu'avec la promotion du tourisme. D'aucuns parmi les citoyens rencontrés déplorent que notre riche patrimoine artisanal ne connaisse pas une véritable promotion et cela ne peut se réaliser qu'avec le soutien des autorités. L'exemple le plus édifiant est celui du tapis des Haractas qui n'est plus tissé dans la région en raison de la cherté de la matière première et de la main-d'oeuvre. Peut-être qu'avec l'ouverture de la maison de l'artisanat implantée à Aïn Beïda le métier de la laine reconquiert son aura.