-Cité Eddoum (Bordj El Kiffan) : L'hygiène fait défaut Les habitants de la cité Eddoum, dans la commune de Bordj El Kiffan, se plaignent de l'état de dégradation de leur cité. A l'absence de l'éclairage public dans certaines venelles de la cité, s'ajoute l'état des routes qui sont impraticables. Les résidants déplorent, par ailleurs, le manque d'espaces verts et d'aires de jeux pour leurs enfants. «Notre cité manque de toutes les commodités devant offrir aux habitants un cadre de vie décent», affirment-ils. L'insalubrité qui règne dans les ruelles du quartier renseigne sur le manque de travail sérieux des services de l'APC. «Notre cité est devenue au fil des années très sale», s'insurgent des habitants de la cité, qui lancent un appel en direction des responsables locaux pour qu'ils prennent en charge leurs préoccupations, particulièrement celles ayant trait à l'hygiène. Signalons que cette situation est également le fait de l'incivisme de certains habitants qui jettent leurs ordures partout et en dehors des horaires fixés par l'APC. -Douéra : Marché anarchique Non loin de la gare routière de Douéra, des marchands à la sauvette ont dressé leurs étals de fortune pour vendre tout et n'importe quoi. Allant des vêtements jusqu'aux produits de première nécessité, un grand boulevard s'est transformé en un immense souk. Ce qui aggrave encore la situation, ce sont les marchands de fruits et légumes qui s'installent chaque matin à bord de leurs fourgonnettes, générant chaque soir des tonnes de déchets, et des odeurs nauséabondes s'en dégagent au grand dam des habitants des quartiers voisins. L'afflux des consommateurs sur ce marché et la passivité des autorités locales encouragent encore plus ces commerçants à occuper la voie publique. Une occupation si importante au point de gêner la circulation routière et créant un bouchon interminable. «Pour aller vers Mahelma, le chauffeur de bus a mis près d'une heure rien que pour dépasser ce marché», s'exclame une citoyenne. «Qu'attendent les autorités pour éradiquer cette pagaille ? Nos bulletins de vote ou des émeutes ?»