Des mois après l'installation de l'APC de H'nencha, le conflit opposant le maire aux membres de son exécutif persiste, et rien n'augure un dénouement. Les deux parties se complaisent à se renvoyer la balle sans émettre le vœu de trouver un terrain d'entente. Si les contestataires, toutes tendances confondues, dressent un bilan peu reluisant de la gestion antérieure du P/APC reconduit, rappelons-le, pour un deuxième mandat à la tête de cette commune, et reprochent à ce dernier l'absence de concertation et « des décisions unilatérales allant à contresens des aspirations de la population locale », les partisans de l'élu contesté le considèrent « élu par les citoyens » et ne peut, de ce fait, renoncer à ses engagements vis-à-vis de ses électeurs. La redistribution des tâches, où la présidence de la commune reviendrait à un autre élu de même obédience, proposition avancée par le wali lors de son dernier passage dans cette commune, considérée « équitable » pour les deux parties, a été retenue, mais non encore concrétisée. Taoura est l'autre commune où la guerre des communiqués et les réunions-marathon font rage. L'opposition, composée de deux élus RND, deux autres FFS et un représentant du parti de Moussa Touati, fustige le P/APC et trois autres élus d'obédience FLN et refuse de cautionner la gestion des affaires de leur cité, avec comme revendication principale la désignation de deux élus du camp frondeur comme vice-présidents.