Une section de la muraille ceinturant la cité hammadite risque à tout moment de s'effondrer sur la chaussée attenante. Le confortement se situe à l'entame de la rue Rabah Ouaret, menant vers le parc des Oliviers, dans la ville de Béjaïa. Le SOS, adressé aux autorités par l'association culturelle et écotouristique les Aiguades, est d'autant plus motivé par la charge à la fois historique et culturelle que le lieu pourrait arborer après la restauration réclamée. La muraille masquant une coupole que l'on suppose être un ermitage soufi si ce n'est la qaba où professait Sidi Boumediène. L'effondrement de la muraille, ou ce qui reste du patrimoine hammadite, entraînerait automatiquement la disparition de la coupole, autrement dit, entre autre dégât, emporterait une trace du long séjour ( 35 ans) à Béjaïa, du saint patron de Tlemcen. Dans son ouvrage, ounwane edhiraya, Abou el Abbas el Ghobrini, (ouvrage réédité en 1910 à Annaba par Mohamed Benchenab), l'auteur rapporte avoir rendu visite à Sidi Boumediène à la mosquée de Houma el Louelou (quartier du palais de la perle). Mais aucune étude archéologique sérieuse n'a évidemment situé les édifices évoqués.