Dans cet entretien, Messaoudi Abdelkader, quadruple champion d'Algérie de boxe revient sur sa fulgurante carrière. -Après une longue éclipse, vous retournez en Algérie, alors présentez-vous au public Algérien. Je suis natif d'Aïn Témouchent en 1949. J'ai commencé à pratiquer le noble art à l'âge de 10 ans, soit en 1959 et mon premier entraîneur fut le grand monsieur de la boxe Benaglia Abdelkader. J'ai été quatre fois champion d'Algérie dans ma catégorie de super welter puis en moyen durant les années 67, 69, 72 et 74. J'ai livré 300 combats soldés par des victoires et une seule défaite face au grand boxeur Loucif Hamani qui m'a privé du titre de champion d'Algérie en 1977.Immédiatement, j'ai arrêté ma carrière pugilistique. J'ai été plusieurs fois sélectionné en équipe nationale. J'ai également boxé en France et plus précisément à Marseille et Paris ou je vis actuellement. -Quels sont vos souvenirs, bons ou mauvais ? Mon meilleur souvenir et le plus inoubliable fut ma victoire au palais des sports d'Oran sur l'Allemand vice-champion du monde, quand je l'ai battu par K.O., et le mauvais a été enregistré en 1968 lorsque pour une «machination» au niveau de la fédération, j'ai été privé de participer aux jeux olympiques de Mexico en 1968. Et durant cette même année, j'ai raté d'un cheveu la médaille d'or aux jeux méditerranéens à Tunis. -A vous de conclure… Je remercie El Watan d'avoir pensé à moi et publié un précieux article qui m'a énormément réconforté au moment où toutes les gloires algériennes du sport sont oubliées. C'est une très bonne initiative de votre journal qui dépoussière des pages historiques du sport algérien et cultive chez les jeunes en général et les sportifs en particuliers les réalisations de leurs aînés. Bonne continuation.