L'entreprise s'attelle à installer les équipements qui supporteront 16 véhicules. L'APC et l'Egctu géreront conjointement l'installation. La première expérience pilote de parkings intelligents est concrétisée dans la commune de Sidi M'hamed. Confrontée à la rareté des espaces de stationnement, cette commune a accueilli le projet d'un smart parking à la place du 1er Mai. Actuellement en travaux, l'équipement, composé d'une structure en hauteur, devra être mis en service ces jours-ci. «Le projet, unique à Alger et même au niveau national, est en cours de réalisation. L'entreprise s'attelle à installer les équipements qui supporteront 16 véhicules. Le projet est lancé en coordination avec l'Egctu (Etablissement de gestion de la circulation et de transport urbain)», indique le président de l'APC de Sidi M'hamed, Zenasni Nasreddine. «Il reste à achever l'aménagement extérieur. L'équipement sera prêt au cours du mois d'avril. La gestion sera assurée conjointement avec l'Egctu. Nous ambitionnons de lancer des projets similaires si on arrive à dénicher des espaces. Celui qu'on a mis à profit a été abandonné et ne servait à rien», précise M. Zenasni, qui indique que l'enveloppe de 20 millions de dinars allouée au projet est supportée par le Trésor communal. Selon l'élu, un «logiciel» qui sera mis en place par l'établissement de la wilaya servira pour le placement des véhicules sur des plateformes rotatives. Le projet de smart parkings a été annoncée lors d'une journée d'étude organisée par l'APW d'Alger. Le directeur général de Vorax Technologies, Mebarek Boukaba, a proposé un système de parkings urbains intelligents, qui ont montré leur efficacité dans des pays tels que le Japon et la Russie. L'intervenant, qui affirmé avoir deux prototypes en cours de dédouanement, devait installer ses équipements initialement dans des communes du centre d'Alger. La commune de Sidi M'hamed, traversée quotidiennement par des flux importants de véhicules, connaît un problème du stationnement. Le CHU Mustapha Bacha est transformé dans la journée en parking, ce qui a contraint l'administration de l'hôpital à prendre des mesures (installation de herses, verbalisation des automobilistes, restriction de l'accès, etc.). Le parking Ali Mellah (le Bazar), l'aire de stationnement du 2 Mai et les autres espaces tenus par des «parkingeurs» autoproclamés, n'arrivent plus à répondre à la forte demande. La gestion des parkings n'est pas toujours bonne, sans que cela suscite une réaction franche des policiers. A la rue Hassiba Ben Bouali, un espace accueille quotidiennement plusieurs dizaines de véhicules et est complètement cabossé ; le terrain, fermé par son propriétaire, constitue un point noir. Selon le président de l'APC, le gérant, propriétaire d'un immeuble détruit à l'emplacement de l'actuel espace, a décidé d'entamer les démarches nécessaires pour régulariser son activité. «La personne en question s'est déplacée il y a une dizaine de jours pour régulariser sa situation», relève M. Zenasni. Par ailleurs, l'APC a lancé l'expérience des parkings gérés par des jeunes. «Quatre expériences sont mises en œuvre au Debussy, à Ghermoul, à l'Indépendance et au Musset», précise l'élu.