-Rencontres Algérie 2014 à Paris : Un colloque Sénat-UbiFrance marquera, le 15 mai prochain à Paris, les Rencontres Algérie 2014. Le colloque sera suivi, le lendemain à UbiFrance, de rendez-vous individuels entre partenaires de services privés implantés en Algérie et entreprises françaises intéressées par ce marché. La situation et les perspectives économiques entre les deux pays, les dernières évolutions de l'environnement des affaires en Algérie et les partenariats franco-algériens (de l'accord commercial au partenariat industriel)et l'Algérie, un marché pour les PME sont les principaux axes sur lesquels interviendront des opérateurs économiques des deux pays, selon un programme du Sénat français parvenu à l'APS. Dans une présentation de l'événement, le Parlement français affirme vouloir une «grille de lecture» sur l'environnement politique algérien au lendemain de l'élection présidentielle, être informée sur la situation et les perspectives économiques du pays, connaître les dernières évolutions sur l'environnement des affaires et les nouveautés introduites par la loi de finances. -Céréales, les cours reculent : Le marché des céréales européen était à la consolidation jeudi en milieu de journée, avant sa longue fermeture de vendredi à mardi matin. Vers 13h (11h GMT), la tonne de blé pour livraison en mai perdait 1,75 euro à 216,75 euros, tandis que sur l'échéance de novembre le recul était de 1,50 euro à 205,75 euros. Le volume d'affaires atteignait près de 9 000 lots échangés. A la même heure, le maïs reculait de 1,75 euro sur l'échéance de juin à 187,75 euros et de 75 centimes sur celle d'août, à 194,25 euros, dans un volume d'environ 650 lots. La tendance est à la «sécurisation avant le long week-end», explique le cabinet Agritel dans une note. Et d'ajouter qu'«en nouvelle campagne, l'annonce de quelques pluies aux USA, en Europe de l'Ouest et en Ukraine calme le jeu sans pour autant engendrer un trop fort repli des cours. Pour le maïs, la perspective d'un temps plus favorable aux semis sur la Corn Belt la semaine prochaine a pesé sur les cours à Chicago».Par ailleurs, selon les certificats d'exportation sur la semaine achevés mardi dernier, les exportations de blé européen ralentissent et celles de maïs stagnent tandis que les importations rebondissent, relève Damien Vercambre, courtier chez Inter-Courtage. -Gaz : La Russie donne un mois à Kiev pour régler la question : Le président russe Vladimir Poutine a donné, jeudi, un mois à l'Ukraine pour régler son différend sur le gaz, menaçant de passer d'ici-là à un système de prépaiement des livraisons. «Nous allons patienter encore un mois. Mais si d'ici un mois il n'y a aucun paiement, alors, conformément au contrat, nous passerons au prépaiement», a déclaré M. Poutine. Kiev a accumulé 2,2 milliards de dollars de factures de gaz russe impayées, et refuse l'augmentation de 80% du tarif décidée début avril par Moscou. Passer à un système de prépaiement reviendrait de facto à couper le gaz à l'Ukraine, au risque de perturber les livraisons vers l'Union européenne. Dans une lettre adressée à 18 dirigeants européens, rendue publique le 10 avril, M. Poutine avait déjà mis en demeure les Européens d'assurer le paiement des milliards de dette de l'Ukraine faute de quoi leur approvisionnement serait menacé.Par ailleurs, Bruxelles a fini par accepter de mener des négociations avec la Russie et l'Ukraine sur la sécurité des approvisionnements en gaz. José Manuel Barroso, président de la Commission européenne a estimé dans un courrier adressé à Vladimir Poutine que «l'Union européenne accepte votre proposition de consultations avec la Fédération russe et l'Ukraine concernant la sécurité de l'approvisionnement et de la distribution de gaz». Et d'ajouter qu'«il est de notre intérêt commun d'engager rapidement ces discussions incluant l'Ukraine».