L'établissement hospitalier du 1er Novembre, sis à Haï Sabah, le plus grand hôpital du continent africain, draine chaque jour des milliers de personnes, entre malades, accompagnateurs, visiteurs ou autres. Tous les moyens de locomotion existant à Oran sont mis à contribution pour le transport de tout ce beau monde : voitures particulières, taxis, tramway et surtout les transports collectifs, à l'instar des bus de transport suburbain de la ligne 2. Ces passagers sont obligés de descendre à un arrêt situé en face de cet établissement hospitalier. Ils doivent pour le rejoindre braver mille et un dangers. Cet arrêt impose aux usagers de traverser deux doubles voies à grande circulation. En descendant du bus qui relie la localité de Dar El Beida à l'Est de la ville d'Oran, les malades ou autres doivent faire face à des automobilistes qui viennent juste de quitter le rond-point qui dessert soit le côté vers El Barki ou celui vers l'Usto. En général, c'est à ce moment que les conducteurs, dont ceux de camions de gros tonnages, commencent à accroître la vitesse de leurs véhicules. Peu d'entre eux ralentissent et rares sont ceux qui s'arrêtent pour laisser les gens traverser, soit par pur égoïsme ou de peur d'être percutés violemment à l'arrière par un autre automobiliste qui commence à accélérer son véhicule. Une fois la première partie du calvaire finie, il faut tout de suite entamer la deuxième. Une autre double voie doit être traversée. Cette dernière est empruntée par les automobilistes qui viennent du côté de Haï Sabah vers ce même rond-point. Aucune priorité n'est accordée aux piétons. Bien au contraire, ces derniers sont très souvent injuriés ou subissent les affres des klaxons. Bien des drames ont été enregistrés par le passé à cet endroit, parfois mortels. Une grande majorité des personnes qui se rendent à l'EHU du 1er Novembre interpellent les responsables des différents secteurs publics afin qu'une passerelle soit posée. Cet ouvrage devrait un tant soit peu leur éviter des dangers quasi mortels rencontrés quotidiennement et à tout moment juste en face de l'hôpital. Cette passerelle serait une bouffée d'oxygène pour les personnes malades, âgées ou les familles avec enfants.