Contrairement aux autres communes, notamment celles de Ouillen, Ouled Moumen et M'daourouch, et malgré des tiraillements claniques qui auront duré plus d'une année, la commune de Souk Ahras à bon gré mal gré réduit les clivages et concrétisé le « consensus communal », annoncé depuis l'investiture du P/APC. L'effritement et ensuite la disparition de l'opposition est expliquée par certains observateurs et quelques élus comme « étant le résultat logique d'un essoufflement provoqué par l'existence au sein de cette même opposition d'éléments décriés à l'unanimité et d'un élu impliqué de manière préjudiciable dans le scandale de la commission des œuvres sociales de l'éducation ». Malgré les lacunes qui persistent dans la gestion des affaires de la cité, des résultats probants ont été enregistrés et une prise en charge meilleure des doléances des citoyens est déjà perceptible. L'installation du conseil communal de la culture et la régularité des activités culturelles depuis le mois d'avril, la célérité avec laquelle sont traités depuis peu les dossiers des postulants à l'emploi dans le cadre du filet social, la réfection des routes du centre-ville, les projets, de rénovation des bâtisses publiques, à l'instar de l'école Pasteur et de la mosquée El Amen, le ravalement des façades et la relance de plusieurs projets ont été favorablement accueillis par la population ainsi que les membres de l'exécutif de l'APC dont quelques-uns ont tenu à arguer à ce propos que « la commune de Souk Ahras a définitivement rompu avec les débat stériles d'il y a une année, et ce, grâce à la transparence, à la compréhension mutuelle et l'esprit altruiste qui a finalement prévalu ». Premiers résultats, premier « ouf » de soulagement.