Empêchés par les forces de l'ordre d'atteindre le siège de la wilaya de Ouargla qu'ils voulaient rejoindre à partir de Souk El Hedjar, près du vieux ksar de Ouargla, dimanche dernier, les chômeurs affiliés à la CNDDC reviennent à la charge, en organisant des sit-in préparatifs d'une nouvelle marche. Prévue dimanche, cette marche sera précédée de trois rassemblements dans trois lieux différents, d'abord dans la commune voisine de Aïn El Beida, hier soir, à Souk Essebt en plein centre-ville, aujourd'hui, et enfin, retour au fief de la CNDDC à Ouargla demain soir avec une dernière répétition au quartier Gherbouz. Cette nouvelle marche, qui marque le retour de Tahar Belabes, se veut «mobilisatrice», entend-on au quartier général de la CNDDC. Elle escompte effacer «l'affront» de dimanche dernier où les forces antiémeute ont dissuadé les manifestants d'avancer vers l'avenue Si El Haouès. En attendant, des rencontres à Ouargla visent à sensibiliser les chômeurs sur la nécessité de «s'unir pour défendre leurs droits bafoués. Ainsi, Tahar Belabes et ses amis de la CNDDC sont déterminés à démettre de leurs fonctions ceux qui, selon eux, minent le dossier de l'emploi, à savoir Tahar Chaâlal, Nouari Cheddad et Lakhdar Fouatih, respectivement le directeur d'agence de l'Anem à Ouargla, le directeur général de l'Anem à Alger ainsi que son propre chef de cabinet, chargé de la coordination et du suivi du dossier de l'emploi.