Des occupants d'une centaine de bidonvilles se sont rassemblés, hier matin, devant le siège de la wilaya pour exiger leur relogement avant le Ramadhan. Sur une banderole déployée, on pouvait lire «Nous en avons marre des promesses non tenues, nous réclamons notre relogement avant le mois sacré». Toutefois, vers 9 h 30, les protestataires se sont dispersés dans le calme après l'intervention des éléments de la police déployés devant l'accès de la wilaya. Il faut dire que le problème des constructions précaires est devenu un véritable calvaire pour beaucoup de citoyens laissés sur le carreau. En dépit du recasement progressif des occupants concernés, le phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur dans la région. Une certaine confusion semble régner au sujet de la prise en charge de ce dossier, car d'autres familles établies après la clôture du recensement en 2007 occupent également les lieux avec, parfois, des documents officiels. Pour rappel, le nombre de familles recensées officiellement s'élève à 4617 réparties sur les communes de Chlef, Abou El Hassene, Aïn Merane, Boukadir, El Karimia, Chettia et Oued Fodda. Pour ce cas précis, un programme de recasement dans des logements sociaux neufs a été mis en place et connaît un début d'exécution à travers la wilaya.