Le NAHD coule dangereusement et inexorablement vers un sombre avenir eu égard aux turbulences répétées qu'il connaît depuis la fin de saison, à l'issue de laquelle il a sauvé miraculeusement sa place en nationale Une. Ce qui s'apparente à un sursis à la lumière des tristes événements que connaissent les Sang et Or. Un effectif vidé de ses cadres, après le départ de dix titulaires en attendant d'autres, une reprise des entraînements tardive et bâclée en l'absence d'entraîneur et des joueurs rescapés de l'ossature qui exigent le règlement de leur dû, et pour clore le tout, l'éventualité d'un inévitable forfait pour le match aller de Rabat face au FAR, en coupe de la CAF, pour cause d'insuffisance d'éléments disposant de licences africaines. Résultat, rien ne va plus pour le NAHD pour lequel les supporters craignent déjà le pire pour le prochain exercice 2006-2007 et dont tous les clignotants sont déjà au rouge. Un club nahdiste fui par tout le monde ; joueurs, recrues, entraîneurs ciblés et dirigeants. En somme, un club qui a déjà compromis sa préparation et le prochain exercice qu'il devra affronter avec un effectif new look inexpérimenté qui risque de ne pas peser lourd devant ses adversaires mieux armés et renforcés. L'inquiétante situation du club confirmée par la menace de Bouzidi de ne pas reprendre du service, ainsi que le départ surprise de Kabri découragé par les problèmes répétés de l'équipe, ne semble pas s'améliorer. Au contraire, elle ne fait qu'empirer au fil des jours à l'approche du rendez-vous de Rabat et de la nouvelle saison pour laquelle le NAHD est déjà mal parti. Le NAHD chavire vers les rivages d'un avenir sombre et des lendemains qui déchantent. Et aucune éclaircie d'espoir ne semble actuellement dégager le ciel husseindéen, noirci par les turbulences qui ne cessent de s'abattre sur ce club victime de défaillances de gestion et de luttes intestines préjudiciables pour le salut de cette formation trahie par les siens.