Réalisés non loin du premier campus de l'université Sétif I, les 120 logements n'ont toujours pas été attribués à leurs bénéficiaires, en dépit du fait que les travaux ont été achevés depuis belle lurette. Faisant face aux aléas du temps et à des agressions externes, les logements en question attendent un «lifting» avant la remise des clés aux acquéreurs qui s'impatientent. Parmi ces derniers, certains ce sont rapprochés de notre bureau pour exprimer leurs inquiétudes : «Nous ne pouvons attendre encore. Nos nerfs sont à fleur de peau. Les promesses des différents responsables contactés des années durant ne sont ni plus ni moins que de bonnes intentions. On veut du concret car les paroles ont été consommées. Nous ne comprenons plus la manière de faire des responsables repoussant à chaque fois l'opération de remise des clés. D'autant plus que les différents documents exigés ont été remis à l'administration devant prendre en considération les souffrances des familles vivotant sur des charbons ardents. Inhabités, nos logements commencent à s'effriter. La situation d'abandon qui a trop duré nous pénalise lourdement car nous serons dans l'obligation de procéder à la réparation devant générer d'autres dépenses que nous ne sommes pas en mesure d'honorer». Pour avoir d'amples informations à propos de ce dossier qui continue à faire couler de l'encre, on a pris contact avec le chef de la daïra de Sétif, Mohamed Taleb, qui explique : «Réalisés par Assur-Immo, les 120 logements rentrent désormais dans le patrimoine de l'AADL. 120 souscripteurs de 2001 et 2002 en ont bénéficié. Pour le montage financier, la CNL (Caisse nationale du logement) vient d'établir 70 décisions. 17 sont en cours de finalisation. 9 acquéreurs n'ont pas obtenu le quitus de la CNL alors que 24 autres décisions font l'objet de rectification. Ceci prouve que le dossier avance bien. Je tiens à rassurer les citoyens concernés que l'opération tire à sa fin».