Mme Z. D., mère de 4 enfants, est sur le point d'accoucher. Son mari l'accompagne au service maternité de l'hôpital Ben Boulaïd de Blida. Voyant que son état était critique, le médecin de service (une femme) s'est vu dans l'obligation de procéder à une césarienne dans le but de préserver la vie de la mère. Si ce dernier objectif a été atteint, ce ne fut pas le cas pour le nouveau-né (une fille) qui mourut juste après sa naissance. Cela a bien évidemment causé beaucoup de peine à Z.D., une peine qui se transformera en colère et indignation une fois qu'elle apprit (15 jours après la césarienne, à la suite d'analyses et de contrôles de routine) qu'elle était devenue stérile. Voulant en savoir plus sur ce spectaculaire retournement de situation, Bachir B. le mari de Z. D. se rendit chez le médecin qui a pratiqué la césarienne à l'hôpital de Ben Boulaïd. Cette dernière lui fit savoir qu'elle a procédé à la ligature des trompes. Outré par ce qu'il venait d'entendre, le mari s'empresse de déposer plainte au niveau du tribunal de Blida, après qu'il reçut un document officiel de la part du président du conseil d'éthique et de déontologie médicale, en plus d'un rapport faisant état des lacunes constatées lors de la césarienne en question. Sur un tout autre registre, les malades rencontrés sur place s'insurgent contre le fait qu'ils ne peuvent pas bénéficier des services du scanner lorsqu'ils sont appelés à passer des examens. « Souvent, on nous dit que le scanner est en panne, mais cela n'est qu'un moyen pour nous pousser vers les privés, suivant un plan minutieusement préparé », nous diront certains d'entre eux.